Agapornis taranta

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220px-Agapornis_taranta_(female_and_male).jpgL'INSEPARABLE A AILES NOIRES OU AGAPORNIS TARANTA
Espèce endémique d'Ethiopie...

Henri Morton Stanley; le découvreur du Congo (ex-belge) n'a pas fait que cela, il fut aussi le
premier à rencontré l'Agapornis taranta, espèce endémique en Abyssinie d'alors, l'Ethiopie
d'aujourd'hui.
C'était en 1814 et à ce moment, faute de détails, l'espèce était encore rangée avec Psittacus
érithacus (Perroquet gris du Gabon) sous le nom de Psittacus taranta.

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Le rouge de la tête est caractéristique du mâle de l'Inséparable à ailes noires.
Le mâle nourrit la femelle dès que celle-ci débute la construction du nid, il
reste un conjoint attentif durant toute la reproduction.

L'inséparable à ailes noires est à l'heure actuelle classé avec tous les Inséparables dans le
genre Agapornis.
Cet oiseau de 16,5 cm de longueur est la plus grande espèce du genre.
Il est aisé de sexer les adultes car il n'y a que les mâles qui ont le front rouge.
Un mâle adulte a encore des sous-alaires noires tandis que la femelle les a vertes parfois dotées
d'un reflet noir.
Un jeune Inséparable à ailes noires ressemble à une femelle adulte, mais s'agissant d'un jeune
mâle on peut déjà voir les sous-alaires noires.
Le jeune mâle obtiendra un plumage définitif entre son quatrième mois et son neuvième mois
d'existence.

Dans la première édition du "Guide to Lovebirds and Parrotlets" parue en 1958, on pouvait
lire que l'Agapornis cana et l'Agapornis taranta avaient alors une population d'aviculture qui
ne croissait pas, au contraire : - "Cela deviendra dramatique si on ne trouve pas une méthode
idoine pour conserver la population à un niveau acceptable".
Je crois qu'il s'agit là, avec le recul, d'un objectif que tout bon éleveur d'Inséparables devrait
faire le sien.

Soixante ans plus tard l'Agapornis taranta est mieux connu en Europe.
Les Belges et les Hollandais ont beaucoup contribué à cela en réussissant d'époustouflants
résultats d'élevage.
Un éleveur consciencieux élève avec des couples logés séparément dans des cages de 2 mètres
de hauteur avec la possibilité pour les oiseaux de pouvoir se retirer dans une partie abritée du gel.
On peut aussi utiliser une matière alternative en logeant les reproducteurs dans une cage
d'élevage faisant 1,2 X 0,6 X 0,4 mètre.
Des expériences sont en cours pour tester l'élevage en colonie.

NDLR

Les matériaux mis à disposition des reproducteurs varient d'élevage en élevage.
Certains amateurs utilisent des copeaux de bois, de la tourbe et même de l'herbe, mais attention
à ne pas donner des copeaux trop rudes car les bords pourraient abîmer les œufs.