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Vieux 24/05/2015, 22h26   Afficher une version imprimable   (1)
fethi d'alger

 
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Problèmes avec les oiseaux

source :STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE
Il arrive toujours qu'il y ait des problème au sujet des oiseaux. Parfois, ce sont vraiment les oiseaux qui causent des problèmes. Mais souvent, ce sont aussi les gens selon leur point de vue en font un problème. Nous feuilles d'information récapitulent les connaissances et donnent de nombreux conseils.
Pièce jointe 101554
Attaques de buses
« Joggeur attaqué par des buses » est un titre d’article qui paraît année après année. Effectivement, ce genre d’attaques a lieu occasionnellement.

Ce sont principalement les buses variables et exceptionnellement les milans qui sont parfois aggressifs. Les attaques surprises ont presque toujours lieu entre mai et juillet, quand les oiseaux ont des jeunes. Si un joggeur passe par hasard près d’une aire ou près des jeunes fraîchement envolés, il est alors considéré comme un danger par les parents qui essaient de chasser l’ennemi présumé en l’attaquant. Parfois, ils crient en même temps avec insistance.

Les attaques ont lieu le plus souvent par derrière et presque toujours sur des personnes qui courent, alors que les promeneurs et les cyclistes ne sont pas importunés, cependant, là aussi, il y a des exceptions. Dans certains cas extrêmes, un joggeur peut être attaqué dans un rayon de 500 mètres autour du nid.

La plupart du temps, les buses se contentent d’attaques simulées. Dans quelques rares cas par contre, la victime est repartie avec des égratignures sur la tête. Heureusement, jusqu’à présent, aucune blessure sérieuse n’est à déplorer.
Même pour de petites blessures, on devrait se faire vacciner contre le tétanos. Les oiseaux ne sont pas porteurs de la rage et nous pouvons exclure avec certitude cette maladie comme motif d’attaque.

Nous conseillons aux personnes concernées d’éviter pendant quelques semaines le lieu où ces attaques se produisent ou alors de marcher sur le tronçon concerné. Bien que la buse variable soit le rapace le plus fréquent de Suisse (20 000 à 25 000 couples nicheurs), ces attaques sont exceptionnelles. Chaque année, seule une douzaine de cas sont rapportés. Dans le nord de l’Europe, d’autres espèces d’oiseaux défendent leur nichée de manière agressive (p. ex. : labbes, sternes et quelques rapaces nocturnes).

Pièce jointe 101555
Pies bavardes et corneilles noires dans les zones d’habitation
En Suisse, les effectifs de la pie bavarde et de la corneille noire sont en nette augmentation depuis au moins le début des années 1990. La progression de la corneille semble s’être atténuée un peu ces dernières années. Dans nos villes et villages, l’immigration de ces deux espèces s’est accentuée pendant les dernières décennies. Celles-ci y sont aujourd’hui de fréquentes nicheuses.

Pourquoi les pies et les corneilles augmentent-elles dans les zones d’habitation ?
Quelques raisons supposées de cette augmentation:

leurs prédateurs principaux tels que l’autour des palombes ne s’aventurent que rarement dans ces zones bâties de façon très dense.
ces espèces ne sont pas chassées à l’intérieur des villes et villages.
l’offre en sites de nidification et en nourriture est souvent plus grande dans les zones d’habitation que dans les paysages agricoles dégarnis.
les corvidés s’adaptent vite aux modifications des conditions environnementales.
Les pies et les corneilles vont-elles continuer à se multiplier dans les zones d’habitation ?
Il est possible que leurs effectifs, surtout ceux de la pie, augmentent encore dans certaines localités. Plusieurs mécanismes de régulation empêcheront cependant une croissance illimitée des effectifs. Lorsque la densité de ces corvidés est élevée, le nombre d’oiseaux non nicheurs augmente également. Ceux-ci dérangent les couples lors de l’élevage des jeunes et réduisent ainsi le succès de reproduction. De plus, l’agressivité entre couples nicheurs voisins augmente. Enfin, les pies et les corneilles se tolèrent peu entre elles et se pillent à l’occasion mutuellement les nids.

De quoi les pies et les corneilles se nourrissent-elles ?
Les deux espèces sont omnivores et exploitent surtout les sources de nourriture les plus facilement disponibles. De la fin de l’hiver jusqu’en été, les vers de terre et les insectes constituent la nourriture principale des adultes. Les vertébrés, y compris les petits oiseaux, leurs oeufs et leurs jeunes au nid ne jouent qu’un rôle peu important dans leur menu. La proportion de matière végétale (fruits, baies, graines de céréales) dans leur alimentation augmente souvent beaucoup à la fin de l’été. Dans les zones d’habitation, les restes alimentaires, composts et autres déchets représentent toute l’année une abondante source de nourriture pour les deux corvidés. Ils rapportent de temps en temps cette nourriture à leurs jeunes, bien qu’ils les alimentent en majorité avec de la nourriture animale fraîche.

Quelle est la proportion de petits oiseaux dans la nourriture des pies et des corneilles?
En Europe centrale, la plus importante proportion de petits oiseaux dans la nourriture de ces corvidés découverte jusqu’à présent s’élève à 15%. Cependant, ce taux peut être très variable. Tandis qu’il était effectivement nul dans plusieurs régions d’Europe étudiées, il peut atteindre plus de 80% sur certaines îles de la mer Baltique.

Les pies et corneilles peuvent-elles nuire aux petits oiseaux ?
Les pies en particulier peuvent jouer un certain rôle de prédateur de nid dans les zones d’habitation : Une étude réalisée en Belgique a estimé qu’elles pillaient un nid d’espèce non-cavernicole sur quatre. Cependant, la majorité des passereaux nichant au moins deux fois par année, les pertes peuvent être compensées jusqu’en juillet. Au début de l’été, la pression de la prédation due aux corvidés décroît fortement car la plupart d’entre eux ont déjà élevé leurs petits. Dans des zones d’habitation relativement étendues, une baisse des effectifs de passereaux due aux corvidés n’a encore jamais pu être constatée. A Osnabrück par exemple, pas seulement les effectifs des pies ont augmenté de 1984 à 1991, mais aussi ceux de 17 autres espèces de passereaux (croissance de 30 % en moyenne). Le merle noir, une espèce apparemment particulièrement touchée par la prédation des pies, y a même augmenté de 48 %. Seule la mésange charbonnière s’est faite plus rare. Mais comme les mésanges nichent dans des cavités, elles sont peu menacées par les pies.

Une étude réalisée dans les environs de Paris avait pour but de comparer le succès de reproduction des passereaux aux endroits à forte densité de pies par rapport à celui des zones d’où ces dernières avaient été exclues. Elle en conclu que le succès de reproduction des passereaux est le même dans ces différentes zones, mais que certains passereaux s’installent moins volontiers aux endroits où se trouve déjà un territoire de pies.

L’influence des corneilles sur les populations de passereaux dans les zones d’habitation n’a pas encore été étudiée en détail, mais elle ne devrait pas beaucoup différer de celle des pies. L’augmentation des pies et des corneilles dans nos agglomérations n’affecte donc en principe pas les effectifs des petits passereaux.

Une chasse plus intensive peut-elle réduire les effectifs de pies et corneilles ?
Les pies bavardes et les corneilles noires sont des espèces chassables. Les statistiques de chasse de la Confédération dénombrent en moyenne 1900 pies et 11 400 corneilles abattues chaque année en Suisse entre 2007 et 2011.

Une baisse durable des effectifs par une chasse plus intensive est à peine réalisable, car:

leur chasse représente beaucoup d’efforts, parce que les oiseaux sont très intelligents, reconnaissent vite les chasseurs et leur véhicule individuellement, et prennent fuite à temps.
dans les zones d’habitation, où les effectifs des deux espèces ont spécifiquement augmenté, la chasse est interdite pour des raisons de sécurité.
une décimation temporaire des deux espèces supplante les mécanismes de régulation naturels agissant lors de fortes densités d’effectifs (voir ci-dessus). Les effectifs regagnent donc très rapidement leur taille originale.
Peut-on protéger individuellement certaines couvées ?
En général, il n’est pas possible de protéger les nichées des non-cavernicoles, car le danger d’abandon par les parents à cause des dérangements est trop grand. Par contre, une protection à titre préventif est possible. Les buissons indigènes épineux ou touffus offrent une relativement bonne protection aux passereaux. Pour les rougequeues, les bergeronnettes et le gobemouche gris, nous disposons d’un nichoir triangulaire offrant une protection sûre. Il peut être commandé auprès de la Station ornithologique suisse.

Pièce jointe 101556
L´effet miroir
Si une corneille tape continuellement contre votre fenêtre, ne pensez pas qu’elle désire entrer, elle est simplement victime de l’« effet miroir ». Ce comportement particulier s’explique de la façon suivante : au temps de la nidification, les oiseaux défendent un territoire. Ainsi, ils peuvent être certains de trouver suffisamment de nourriture pour leurs petits. Si un oiseau de la même espèce pénètre dans leur territoire, il sera menacé, attaqué puis chassé.

Parfois, un oiseau découvre son reflet ou sa silhouette dans une vitre ou dans le rétroviseur d’une voiture. La plupart du temps, il s’agit d’oiseaux qui vivent près des habitations comme les bergeronnettes grises, les pinsons des arbres, les merles noirs et les corneilles noires. L’oiseau prend son reflet pour un concurrent. Ce dernier doit donc aussitôt être combattu et expulsé. Chasser son propre reflet n’est cependant pas chose facile !

Le vacarme va bientôt s’arrêter
Il se peut que pendant des semaines, l’oiseau s’acharne sur cet « intrus » et lui donne des coups. C’est un grand stress pour l’oiseau mais il est très rare qu’il se blesse. Parfois, il vole contre toute la vitre et y laisse de fâcheuses salissures. Il peut aussi arriver que les corneilles endommagent les fenêtres en donnant des coups de bec dans les joints d’isolation et le chambranle en bois.

A part les corvidés, les oiseaux présentent généralement ce comportement seulement pendant la période de reproduction, c’est-à-dire surtout de mars à juin. La plupart du temps, le vacarme s’arrête tout seul au bout de quelques jours ou de quelques semaines. Si vous prenez des précautions à un endroit, il arrive malheureusement souvent que l’oiseau continue son manège à une autre place.

Précautions à prendre
Là où cela vous dérange le plus, vous pouvez utiliser les remèdes suivants :

placer un carton, un tissu, une feuille ou une moustiquaire au bas de la partie extérieure de la baie vitrée,
à la rigueur, sprayer des décorations sur l’extérieur de la vitre pour supprimer le reflet,
ne pas remonter les stores pendant quelques jours mais seulement les laisser entrouverts.
La pose de silhouettes de rapaces est en revanche inutile car les oiseaux n’y reconnaissent pas d’ennemi et leur reflet ne disparaît pas pour autant.

Dans les cas récalcitrants, la pose temporaire d’une moustiquaire ou d’un grillage (largeur maximale des mailles : 20 mm) à quelque distance de la baie vitrée peut être une aide efficace.

Dernière modification par fethi d'alger ; 26/05/2015 à 21h18.
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