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20/10/2016, 19h48 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Devenir éleveur sans le savoir
Devenir éleveur sans le savoir..
L'auteur de cette histoire, qui possède une volière dans laquelle il "chouchoute" ses petits protégés à vécu une belle aventure à laquelle il ne s'attendait pas. Ecoutons son histoire : Je prodigue mes soins attentionnés depuis des années aux habitants d'une volière extérieure pour qui je suis l'ami fidèle qu'on attend chaque matin. Tarins des aulnes, chardonnerets élégants et autre métis égaient l'endroit de leurs chants et de leur vivacité sans que jamais aucun d'eux n'aient jamais eu la bonne idée de penser à une postérité pour me remercier ! Et pourtant je suis certain qu'il y a des couples dans cette volière. Mais sans doute mes oiseaux préfèrent-ils comme certains humains, l'intimité et la solitude pour leurs tendres ébats, deux qualités de vie qu'ils n'ont pas chez moi... J'en était même arrivé à ne plus penser a ce sujet et avait pour ainsi dire, abandonné l'idée de voir un jour un cœur d'oisillon nouveau-né battre dans ma volière... et pourtant... Nous nous sommes absenté mon épouse et moi durant une quinzaine de jours durant le mois de juin. Comme je le fais à chaque fois, j'avais disposé trois nichoirs dans ma volière quelques semaines avant mon départ. Je les avais dissimulés derrière des fagots de branches de laurier posés dans la partie haute de la volière qui fait 3 m X 2 m X 2,2 m. Comme à l'accoutumée, quelques jours après que nous fûmes rentrés au bercail, j'ai décidé de nettoyer le fond de ma volière en ratissant le sable de Rhin qui s'y trouve en permanence. Je me préparais également à enlever les trois nichoirs qui comme à l'habitude ne devaient rien contenir que de la charpie inutilisée.. j'en étais au troisième, quand j'ai ressenti une douce caresse assortie d'une aussi douce émotion. Trois jeunes chardonnerets qui venaient à peine de naître se trouvaient pelotonnés les uns contre les autres dans le nid ! Ils attendaient, les petits gourmands, la visite de leur mère. J'ai dès lors décidé d'observer à distance, immobile, comme un objet faisant partie du décor, le phénomène étrange et merveilleux de la maternité chez les oiseaux. Cela est une somme de sollicitude jamais relâchée assortie de va- et- vient quotidiens épuisants. Je crois que le nid n'ait contenu que trois œufs car rien d'autre ne me disait qu'il en eu été autrement. Du cinq au vingt et un juillet, date à laquelle les trois petits ont quitté le nid dans un ensemble presque parfait en quelques heures, la mère à fait preuve d'une attention constante, elle a nourri ses trois rejetons sans faille. Je lui ai apporté chaque matin, régulier comme un métronome, sa provision de graminées sauvages dont j'avais fait germer les graines bien sèches au moment de la distribution, des hampes de pissenlit en fleurs, du laiteron maraîcher et du séneçon des jardins à profusion. J'ai la chance de vivre dans un entourage libre de toute pollution, quel bonheur ! Au bout de quelques jours, je suis passé à de la nourriture plus "consistante" comme de la pâtée aux œufs sèches pour oiseaux indigènes, avec des protéines, des oligo-éléments, des insectes lyophilisés et des graines sauvages. Tour cela étaient légèrement humecté et remplacé quotidiennement . La croissance à été rapide à ce rythme et comme dit plus haut, il n'aura pas fallu plus de seize jours aux jeunes chardonnerets pour prendre leur essor. Il m'a ensuite été plus aisé d'observer les événements dès que le nid à été délaissés par mes trois "juniors". Il faut croire qu'ils avaient suscité l'intérêt des adultes vivant dans la volière, car un vieux métis de Chardonneret X Canari âgé de sept ans s'est spontanément présenté pour aider les parents dans la corvée du nourrissage. Il y allait avec un dévouement de...grand père ! Cela n'a pas duré, mais ce fut quand même merveilleux à contempler. Le dix de ce mois d'août, je surprends les jeunes qui se nourrissent seuls, presque exclusivement de graines. Ils ont à ce moment un peu plus de six semaines, et comme le veut la nature, leur mère ne les reconnaît plus et leur "grand père" les pourchasse... Que voulez-vous, ainsi vont les choses ! Le temps passe et les voilà qui ont quarante cinq jours. Ils gazouillent.. J'assiste émerveillé à la véritable ouverture à la vie de ces petits êtres. Le duvet initial s'est transformé en un joli plumage bariolé et les couleurs "nationales" du Chardonneret s'affirment de plus en plus. Nous sommes déjà en octobre, comme le temps passe vite et je ne parviens plus à distinguer mes petits nouveaux des adultes. Que cela ne tienne, j'ai vécu cet été une histoire nouvelle pour moi et plein d'enrichissements. Elle m'à révélé, s'il le fallait, la vie simple et naturelle de ces "bêtes" qui nous entourent que nous voyons, mais que peu de gens du commun des mortels ont le temps d'apprécier. J'ai été le témoin privilégié et ému de leur intimité et avec les conseils avisés d'un ami Carolo j'ai pu amener mon rêve à sa finalité, devenir éleveur d'oiseaux ( à l'insu de mon plein gré, pour paraphraser quelqu'un désormais connu par son aphorisme). J'allais oublier, la nature fait des miracles, mais il faut parfois l'aider un peu. C'est ainsi que tous les ans durant le printemps, avant la pariade, j'ai fourni des pissenlits entier frais cueillis avec la racine, du séneçon, du mouron des oiseaux, du laiteron maraîcher en fleurs et diverses graminées. Tout cela aussi frais que possible, directement de la nature productrice aux consommateurs ! Cela a porté ses fruits, cet apport de verdure a aider mes oiseaux à se préparer à me donner le salaire de mon travail si gaiement exécuté, le qualificatif pourrait être mieux choisi. Michel Boussette.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 20/10/2016 à 22h17. |
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20/10/2016, 21h12 | (2) | |||||||||||||
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21/10/2016, 07h46 | (3) | ||||||||||
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merci maloute pour cette belle histoire j'en ai des frissons et les larmes aux yeux . c'est vrai que la nativité chez l'oiseau est une chose magnifique perso je ne me lasse pas d'être spectatrice de loin de mes fifi dans leur rôle de parents . il est bien triste mais le proverbe le dit quand l'oiseau sort du nid ( il fait sa propre vie et les parents ne les reconnaissent plus cela est bien triste )
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