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Vieux 18/01/2017, 23h12   Afficher une version imprimable   (1)
maloute45
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Léon julien
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Déclin et renaissance des Callaéidés

DECLIN ET RENAISSANCE DES CALLAEIDES

Les Callaéidés est une famille d'oiseaux endémiques
à la Nouvelle-Zélande.
Elle compte ou plutôt comptait les trois espèces reprises
dans cet article.
Deux ont réussi à survivre, cahin- caha avec l'aide de l'homme :
le Glaucope cendré et le Créadion rounoir, la troisième le Huia
dimorphe †a vu son dernier représentant s'éteindre en 1917
avec l'aide de l'homme aussi.
Il y avait en fait trois genres comptant chacun une seule espèce.
L'une des deux espèce survivantes reste très menacée,
il s'agit du Glaucope cendré.


Les Callaéidés ne sont représentés qu'en Nouvelle -Zélande
et nulle part ailleurs !
Cet état faisant partie du Common-Wealch est fait de plusieurs
îles, surtout deux grandes dont l'une s'appelle North Island et
l'autre South Island (on ne peut dire que les découvreurs
aient fait preuve de beaucoup d'originalité en nommant ainsi
ces endroits).
Elles sont séparées l'une de l'autre par le Détroit de Cook qui
fait une vingtaine de kilomètres de large.
Ce serait faire injure à la géographie en omettant de citer quelques
autres îles de moyenne importance, ce sont : Stewart Island,
Chartham Island, Hen et enfin quelques petits archipels et, îles isolées.



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Le Glaucope cendré (Callaeus cinereus), a deux sous-espèces,
l'une avec des lobules de couleur bleu ciel : "Callaeus cinerea Wilsoni",
on ne la rencontre que sur North Island, l'autre, la forme nominale :
"Callaeus cinerea cinerea", possède des lobules oranges foncé avec
une petite tache bleue à la base, ne vit que sur South Island.



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Le Créadion rounoir (Philesturnus carunculatus), a lui aussi deux
sous-espèces, la première : "Creadion ou Philesturnus carunculatus
rufusater" vit sur North Island et la seconde : "Creadion (Philesturnus)
Carunculatus Carunculatus" ne se rencontre que sur South Island.


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ID : 110698
L'Huia dimorphe (Heteralocha acutirostris†), n'a été remarqué
( 1907) il y a plus longtemps par des colons européens que dans
la partie basse des régions montagneuses ayant pour nom
"Taranua Ranges" et "Rimutaka Ranges" dans le sud de North Island.


Le biotope de ces trois espèces est situé dans une région
au climat maritime tempéré où on rencontre des forêts mixtes
très riches en araucarias et en essences de bois dur.


Le Glaucope cendré sous-espèce Callaeus cinerea wilsoni ,
North Island.
Il ressemble fortement à notre Geai des chênes.
Il y a un dimorphisme sexuel car le mâle et la femelle diffèrent
par la taille, la forme et la couleur des lobules.

C'est une espèce monogame, les membres d'un couple restent
fidèles l'un à l'autre leur vie durant
Le Glaucope cendré mesure de 42 à 45 centimètres et pèse
approximativement 230 grammes.
Chaque couple défend son territoire qui peut mesurer de 5 à 20
hectares, suffisamment grand pour fournir la nourriture
adéquate nécessaire.
Le plumage du corps est d'un gris foncé bleuâtre.
On peut voir sur le front, juste au-dessus du bec noir et sous
les yeux un large bandeau velouté noir faisant penser à un
loup masqué .

Les pattes de cet oiseau sont solides et de couleur gris foncé.
L'orteil arrière (le pouce) est prolongé par un ongle allongé
et aigu qui a tout d'une serre.
Les lobules sans plumes peuvent se gonfler en pendant de chaque
côté du bec à sa base.
Ces attributs sont de couleur bleue chez les adultes tandis qu'ils
sont plus étroits et roses chez les jeunes pour devenir bleus
en vieillissant.
Le Glaucope cendré est un chanteur émérite, on peut ouïr son chant
à plusieurs centaines de mètres de l'endroit où l'oiseau se trouve et
on prétend qu'il s'agit du chanteur le plus doué de toute la Nouvelle-
Zélande.

Les deux sexes chantent et lorsqu'ils vocalisent à deux on croirait
se trouver devant une enceinte stéréophonique, c'est en tout cas
une merveille du monde des oiseaux et chaque couple a son chant
aux intonations particulières.
Les oiseaux commencent à chanter dès l'aube en étant perchés
chacun à la cime d'un arbre.
Ils le font en chœur avec les membres d'autres couples dont les
territoires sont adjacents au leur.
.
Les oiseaux des couples se tiennent en contact au moyen de cris
variés bien plus modérés :
cliquetis, grognements, miaulements, etc.
Ils ne sont jamais séparés par une trop longue distance qui
empêcherait toute communication.

Le Glaucope cendré, sous-espèce Callaeus cinerea cinerea,
South Island.(Forme nominale)
Les oiseaux de cette sous-espèces possèdent des lobules
orangés très larges possédant une petite tache bleue
à la base près du bec.
Les ailes sont courtes et arrondies, inhabituellement faibles
pour un oiseau de cet acabit, elles ne peuvent donner
suffisamment de force au vol pour accomplir des distances
dépassant l'hectomètre.

On ne le verra donc jamais voler sur de longues distances
de manière ininterrompue.
Nonobstant cela, il s'agit d'un oiseau très actif et mobile.
Il se déplace sur le sol en effectuant des sauts en utilisant
ses pattes à tour de rôle, il ne sautille donc pas !
Se trouvant dans un arbre, ce Glaucope cendré ci se déplace
au moyen de ses pattes de manière fort assurée grâce à ses
fortes pattes dotées chacune d'un pouce fini par le fameux
long ongle.
Voulant changer d'arbre, il monte le plus haut qu'il sait dans celui
où il se trouve pour se laisser glisser en vol plané vers l'arbre voulu.


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Nom : 50-dollars-neo-zelandais.gif
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ID : 110699
Sachez enfin que le Glaucope cendré est représenté sur le billet
de banque de 50 $ néo-zélandais.


Le Créadion rounoir.
Créadion (Philesturnus) carunculatus sarunculatus South Island.
(Forme nominale)
A la taille d'une Grive draine, soit 24 à 25 centimètres et pèse jusqu'à
90 grammes.
Le plumage de la tête et du corps est noir brillant.
On trouve une "selle" de couleur châtain sur le dos et le croupion.
On remarque des lobules ou caroncules rouge orangé à la base
du bec noir.
Ils sont plus importants chez le mâle que chez la femelle et ils sont
encore plus grands et d'une couleur plus profonde les mois où
l'espèce se reproduit
.

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Nom : creadion-rounoir-jgk.jpg
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ID : 110702
[i] Créadion rounoir adulte (en haut de l'illustration) juvénile (en bas)
Auteur : John Gerrard Keulemans (1842-1912)


Les jeunes de cette sous-espèces (South Island) âgés de moins
de 15 mois sont de couleur brun foncé et leurs lobules ne sont
pas encore totalement développés.
La selle de couleur châtain n'apparaît qu'après la première mue
et présente de légères différences avec celles de leurs cousins
de l'île du Nord qui arborent une mince bande claire à l'avant de
la selle.
Les jeunes de Créadion rounoir de North Island
(Philesturnus carunculatus rufusater) ressemblent extérieurement
à leurs parents et présentent déjà l'empreinte d'une selle sur leur dos
avant de quitter le nid.

Ce qui suit est valable pour les deux sous-espèces :
Le Créadion rounoir mâle est doté d'une agréable voix musicale dont
il fait largement usage pour pousser son chant.
Il vocalise de manière continue dès l'aube en étant perché au sommet
d'un arbre, soit pour délimiter son territoire soit pour faire sa cour, le
chant porte à des kilomètres à la ronde.
La représentation matinale débute par l'ouverture et la fermeture
alternées des ailes et l'étalement de la queue en éventail.
Il baisse ensuite la tête, profère quelques miaulements et
bourdonnements et donne ensuite libre cours à son chant qui est un
ensemble de sons incroyablement beaux comme ceux d'un orgue et
qui roulent dans les vallées.

La réaction ne se fait pas attendre et les rivaux voisins réagissent....
Le Créadion noir passe le plus clair de son temps à mi-hauteur
dans les bois.
La nuit se passe dans une cavité d'arbre près du sol, c'est là qu'il
chasse les larves et les insectes parfaits ainsi que les araignées dont
dont il se nourrit.
Ses ailes réduites et peu puissantes en font une proie toute désignée
pour les rats et autres prédateurs amenés sur l'île par les colons
européens.
C'est aussi un frugivore.


Le Huia dimorphe.
(Heteralocha acutirostris) - Eteint.
Cet oiseau mesurait 48 cm. et avait un plumage corporel noir doté
de reflets verts fluorescents.
La queue du mâle ne faisait que 8 cm. de longueur tandis que celle
de la femelle atteignait presque 20 cm !
Les rectrices de la queue de la femelle étaient blanches sur 1/5
de leur longueur et formant un large éventail à l'extrémité.
L'envergure du mâle se situait entre 21 et 22 cm., celle de la femelle
était plus réduite, ne faisant qu'entre 20 et 20,5 cm.

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Nom : 290px-Huia_Buller.jpg
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Nom : Bul01Birdlxib (Copy).jpg
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ID : 110703
[i] Il s'agissait de la seule espèce d'oiseau chez qui le bec différait
spectaculairement selon le sexe de son possesseur.
Celui du mâle avait la forme d'un burin de couleur ivoire grisâtre
à la base et mesurait plus ou moins 6 cm.
Il était droit et robuste comme celui d'un Pic.


Le bec de la femelle, ivoire grisâtre à la base lui aussi, faisait plus où
moins 10 cm. en étant assez souple et arqué comme une faucille
(voir dessin).
Un cas rarissime de dimorphisme sexuel !

Le bec des jeunes oiseaux était temporairement moins arqués.
Les muscles fort développés de la tête, du cou et de la nuque faisaient
du bec du mâle un outil parfait pour éventrer avec une force
insoupçonnée un tronc d'arbre ou une branche pourries pour y déloger
les larves et insectes qui y avaient trouvé refuge et nourriture.

Les Huias se tenaient en contact entre eux par des sifflements
lorsqu'ils recherchaient de quoi se nourrir.
Ils doivent leur nom à celui d'une bourgade du même nom située
dans la région de Waitakere Ranges.


ALIMENTATION

Le Glaucope cendré mange des fruits, des feuilles, des boutons
floraux, des fleurs et du nectar pour le principal.
Il fait l'appoint en cherchant sur le sol de la forêt les insectes
qui se trouvent sur et dans les couche de feuilles d'araucaria
entre autres, qui le jonchent.

Le Créadion rounoir est contrairement au précédent un gros
consommateur d'insectes sous toutes leurs formes ...
l'un d'entre eux "le Wéta" espèce propre à la Nouvelle -Zélande
peut être aussi grand qu'une souris !
Il complète son menu avec des frondes de fougères et des fruits
d'arbres indigènes.
Il a comme d'habitude de suivre des groupes d'oiseaux plus petits
pour profiter des insectes que ceux-ci dérangent.
Il lui arrive de maintenir sa proie avec une patte dans le but de
mieux la mettre en morceaux.

L'Huia quant à lui, recherchait sa nourriture en couples, le mâle
se chargeait de tailler en pièce l'écorce des vieux arbres au moyen
de son bec à l'allure de ciseau à froid (outil de menuisier)
Il permettait ainsi à la femelle qui l'accompagnait de poursuivre et
d'attraper les insectes et leurs larves qui se cachaient dans le bois
vermoulu au moyen de son bec arqué.
Les proies étaient partagées entre les deux oiseaux du couple,
fait remarquable de coopération animale et preuve d'intelligence.
De petites baies étaient aussi au menu.

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Nom : Branche_araucaria.jpg
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1) Araucaria heterophylla ("à feuilles diverses").
Il est originaire de l'île de Norfolk, au Nord de la Nouvelle-Zélande
(dont il constitue l'emblème).
2) Détail (gros plan) d'une branche d'Araucaria heterophylla.


REPRODUCTION

Les Callaéidés vivent en groupes en dehors de la reproduction
et les couples se forment au début du printemps austral, les couples
existant déjà se reforment alors.
Chaque paire d'oiseaux jalonne alors son territoire qui a une taille
variant entre 5 et 20 hectares, selon les possibilités offertes par les
lieux où ils se trouvent.
Le mâle ne cesse de faire la cour à sa femelle, il gonfle ses caroncules
à cette occasion tout en faisant des courbettes et en chantant.


[color="Black"] Le Glaucope cendré : cette espèce se reproduit de novembre à février.
La femelle construit son nid en forme de coupe sur le sol ou alors très
près de celui-ci dans un buisson.
Le mâle apporte les matériaux qu'elle va utiliser, il s'agit de branchettes,
de feuilles, de frondes de fougères, de hampes de graminées et de
fibres végétales.
Le nid du Glaucope cendré ressemble beaucoup à celui de l'écureuil
volant (Pteromys volans).
Les œufs au nombre de deux ou trois sont gris terne et parsemés
de macules brunes.
La femelle va les couver seule durant trente jours et se charger, toujours
seule, d'élever la nichée en courant de grands risques.
Elle va être ainsi durant cinquante jours une proie facile pour ses prédateurs.
On comprend mieux ainsi qu'il y ait plus de mâles que de femelles......

Le Créadion rounoir : la reproduction a lieu d'octobre à janvier
chez cette espèce.
La femelle construit son nid avec des brindilles et des brins d'herbes
dans une fissure de la roche ou dans une cavité dans un arbre.
Une fois celui-ci terminé, elle y pond 2 œufs gris clair à blanchâtres
qu'elle va couver toujours seule, durant20 à 22 jours .

Le mâle la nourrit sur le bord du nid durant cette période.
Les jeunes quittent le nid lorsqu'ils ont une bonne vingtaine de jours,
ils ont durant leurs naissances été nourris avec des insectes
capturés par les parents.
Le Créadion noir à une propension à nicher le plus près possible
du sol car les jeunes quittant le nid n'ont pas encore la sureté
et l'aptitude au vol.
Ces derniers sont encore sevrés et nourris par leurs parents
durant presque une année.........

Le Huia dimorphe † :[/COLOR] les femelles de cette espèce pondaient de 2 à 4 œufs grisâtres
dans un nid en forme de coupe assez plate.
Elles n'ont que rarement eu l'occasion vers la fin de l'existence
de l'espèce de les couver.
On a trouvé des ossements fossiles du Huia dimorphe sur l'île du Nord.

DECLIN ET RENAISSANCE

La forêt vierge de Nouvelle - Zélande est la patrie des Callaéidés,
ils sont indissociables, ou devrais-je dire "étaient" ?
Une des raisons principales de l'angoissante diminution de cette
famille et partant de leur déclin a été la déforestation sans borne
qu'à connue ce pays.
La forêt a du faire place à l'agriculture et aux cités ainsi qu'aux
attaques de nouveaux prédateurs allochtones amenés par les colons
européens.

Le Glaucope cendré de l'île du Sud : était autrefois très répandu sur toute l'île du Sud mais on
ne l'y a plus aperçu ces quarante dernières années.
Des recherches avec les moyens les plus sophistiqués impliquant aéroplanes et navires en 2000
n'ont rien donné !
Le Glaucope cendré de l'île du Sud est devenu extrêmement rare dans d'autres endroits où
l'espèce était relativement bien représentée.
Il s'agit donc d'une espèce ultra menacée qui apparaît dorénavant à la liste rouge des espèces menacées.

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ID : 110710

Le Glaucope cendré de l'île du Nord : était l'espèce la plus commune des bois de la Nouvelle -
Zélande.
C'était avant que les rats et les belettes en tant que passagers clandestins des navires et les
chats amenés pour combattre les premiers par les colons à partir de 1860, prirent pied sur
les Îles du Cap Sud de Nouvelle - Zélande.
Ces prédateurs exotiques se sont reproduits à une grande échelle et on trouvé dans le Glaucope
cendré, de quoi satisfaire leur appétit.

Car on ne peut oublier que dette espèce n'est pas douée pour le vol et ses membres forment
des proies faciles pour les mordants.
En moins de temps qu'il faut pour le dire, le Glaucope cendré de l'île du Nord a vu sa population
diminuer dramatiquement jusqu'à friser l'extinction.
Les deux tiers des femelles en train de couver ont été dévorées sur le nid !
On ne trouve plus de Glaucope cendré de l'île du Nord depuis 1900 que dans quelques petites
îles très retirées.
Et pourtant, cet oiseau se trouvait encre en grand nombre sur les îles Hen et Chicken Island
où on ne trouve pas de prédateurs importés, ces îles sont situées au nord de Whangarei Harbour.

La règle appliquée pour sauver l'espèce a été d'amener sir les îles Whatapuke, Cuvier et Hauraki
quelques mâles et femelles capturés par les biologistes du Wildlife Service sur l'île de Hen :
il faut dire que ces 3 îles étaient libres de tout prédateurs et pratiquement inhabitées par l'homme.
Le résultat est très encourageant, on note actuellement une augmentation de la population
du Glaucope cendré de l'île du Nord sur 9 îles situées au nord de la Nouvelle - Zélande, y compris
les iles de Tiritiri Matangi et l'île de Little Barrier.

L'élevage de l'espèce sur cette dernière île donne de bons résultats.
Les rats montrèrent le bout de leur nez sur l'île de Big South Cape en 1963.
Ils avaient accompagnés des bergers européens venus en visite par la mer !
La leçon n'avait heureusement pas été oubliée par les autorités qui mirent sur pied une opération
sauvetage du type "blitz".
Les 36 Glaucopes cendrés de l'île du Nord survivants furent capturés et déménagés vers fes
îles sans prédateurs.
La population actuelle de l'espèce est maintenant répartie sur 11 petites îles et elle compte
désormais plus de 700 spécimens !

Le sauvetage du Glaucope cendré de l'île du Nord est un fait et il s'agit d'une prestation unique
dans les annales et qui devrait être suivis par d'autres pour d'autres espèces de par le monde !


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L'Huia dimorphe †: cette espèce n'a pas eu de chance de pouvoir se sauver et elle est inexorablement
disparue de la surface de la terre.
Pas question pour elle de mettre sur pied une telle opération de sauvetage par manque total
d'oiseaux.
L'Huia dimorphe † était facile à capturer parce qu'il répondait sans hésiter à l'appel de ses
congénères, cri qui était contrefait par l'homme pour mieux l'attraper et souvent le tuer.
Quelques exemplaires par an suffisaient pour orner les couvre-chefs des Maoris, ces derniers
raffolaient de plumes noires et blanches de la queue du Huia dimorphe.
Il s'agissait d'un symbole de puissance dont les chefs s'arrogeaient la possession.

Puis vinrent les Européens et comme souvent si pas toujours leur arrivée a été le départ de bien
des malheurs pour les habitants des pays qu'ils conquirent, hommes, faune et flore.
On sait qu'en plus des prédateurs susnommés suivirent dans la foulée de nouveaux arrivants.
La demande de plumes noires et blanches du Huia augmenta aussi de plus en plus avec le temps
qui passait.
Des chasseurs professionnels se sont mis à littéralement liquider en masse les Huias dimorphes
pour leurs peaux et leurs plumes.


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En 1888 en un seul mois, des Maoris irresponsables attrapèrent
et tuèrent 646 oiseaux pour s'approprier les peaux et surtout
les fameuses plumes noires et blanches.
Ces trophées ont été achetées par des trafiquants à l'affût
de bonnes occasions et revendus en Europe où la demande était forte.
Des mesures de protection furent enfin prises en 1892,
elles interdisaient sous infliction de fortes peines de capturer ou
de tuer des Huias dimorphes : elles sont hélas restées lettre morte
!

Le Duc de York en visite en Nouvelle - Zélande reçut des mains
d'un chef Maori une plume noire et blanche de Huia dimorphe qu'il
inséra sous le ruban de son chapeau (un peu comme c'est le cas des
chapeaux tyroliens chez nous).
Du coup la valeur d'une telle plume en Europe pris son envol, jusqu'à
une livre de l'époque la pièce !
La bourgeoisie se devait d'en avoir pour être "in".
Lorsque le Gouverneur général de Nouvelle-Zélande fut informé
de la chose et du braconnage hors du commun qui s'ensuivait, il prit
d'urgence les mesures qui s'imposaient pour arrêter les pratiques,
mais c'était trop tard, le dernier Huia dimorphe avait rendu l'âme !
Nous étions alors en 1907.

Une anecdote pour finir:

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ID : 110718
L'Huia dimorphe avait son propre Pou qui portait le nom de
Rallicola extinctus, son nom l'indique
il doit s'être éteint en même temps que l'Huia dimorphe car
il vivait du gras qui se trouvait sur les plumes de ce dernier
On n'en a jamais vu en vie, il fut découvert sur un oiseau
naturalisé mais jamais dans la nature....






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Dernière modification par maloute45 ; 23/10/2019 à 07h08.
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