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30/08/2018, 20h42 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Les Colibris aussi appelé "Oiseaux-Mouches".
LES COLIBRIS
Les Colibris, aussi appelé "Oiseaux-Mouches", constituent peut être la famille la plus particulière et la plus remarquable de la Classe des Oiseaux. Bien différents des Passereaux par leur conformation, ils se rapprochent des "Martinets" (Apodidae) par l'extrême réduction de la longueur des os des ailes et des pattes, et par l'énorme développement des rémiges primaires, qui assurent un vol extrêmement aisé et rapide, actionnée qu'elles sont par une puissante musculature pectorale. Mais leur bec tubulaire, fin et pointu, qui peut être court ou très long, droit ou recourbé vers le haut ou vers le bas, leur langue bifide au bout et protractile, les brillants reflets de leurs plumes et la variété de leur parure les séparent profondément des Martinets. Ils sont adaptés pour butiner les fleurs, où ils trouvent le nectar et les petits insectes dont ils se nourrissent, ils capturent aussi ces derniers en vol. Celui-ci est vibré et rapide, produisant un bourdonnement considérable, il rappelle celui des mouches et des sphinx et, comme eux, les Colibris peuvent avancer et reculer avec facilité. Leurs petites pattes leur servent uniquement à se percher, elles sont impropres à la marche et même au déplacement le long des branches. Le vol reste leur seul pouvoir de progression. (1) Colibri de Delalande (Stephanoxis lalandi) - (2) Colibri circé (Cynanthus latirostris). (3) Colibri à menton bleu (Chlorestes notata) - (4) Peinture de Ernst Haeckel parue dans "Kunstformen der Natur" de 1904. La queue des Colibris est formée de 10 rectrices et varie étonnamment de forme et de taille, parfois développée en ornements inouïs. Le plumage du corps est peu fourni, avec le plus souvent, des plumes à l'aspect d'écailles qui brillent, reflétant et décomposant la lumière, produisant sous certaines incidences ces éclats fulgurants qui ont rendu ces oiseaux célèbres. La plupart des Colibris sont de très petites tailles, les plus menus n'étant pas plus gros qu'un bourdon, mais il y en a un certain nombre de taille moyenne, et même un géant (Patagona gigas) qui atteint la taille du Martinet noir (Apus apus) . Il en existe à peu près 300 espèces, avec environ 150 sous-espèces locales. Toutes habitent le Nouveau-Monde, de l'Alaska et du Canada jusqu'à la Terre de Feu, mais elles sont beaucoup plus nombreuses sous les Tropiques, aussi bien dans les zones basses et torrides qu'à haute altitude. La variété de leur forme et de leurs couleurs et incroyable. Certains ont un plumage terne, mais la majorité revêtent un habit éclatant, parfois réservé aux seuls mâles. Couple de Colibris de Patagonie (Patagona gigas) dessin édité par John Gould. Ce Colibri "Géant" mesure 30 cm pour un poids de 17,5 g. Son plumage possède une teinte terne inhabituelle chez les colibris aux couleurs généralement brillantes : beige rosé sous la gorge et le ventre, gris verdâtre sur le dos et les ailes. De la taille d'un Martinet ou d'une Guifette, il vole sur place comme ses congénères, mais les battements de ses ailes sont moins rapides (8 à 10 battements par seconde) et font penser à ceux d'un papillon. Au repos, les ailes dépassent largement du dos et de la queue, comme chez le martinet. Le bec est long, noir et légèrement recourbé vers le bas. Les pattes sont petites et noires. Le Colibri géant butine les fleurs aux corolles tubulaires, comme celles des Puya spp. ou de Nicotiana glauca (Solanacée arbustive des Andes sèches de Bolivie). Sa présence est liée à la période de floraison des plantes dont il se nourrit : par exemple au début de la saison des pluies (décembre, janvier, février) dans les Andes méridionales du Pérou (Ayacucho) lorsque fleurissent les Puyas, ou presque toute l'année dans les canyons alluvionnaires des environs de La Paz, en Bolivie, où les Nicotiana glauca sont constamment fleuries. La majorité de ces oiseaux sont sédentaires, bien que se déplaçant considérablement à la recherche des floraisons, mais ceux qui nichent très au nord, très au sud, ou à haute altitude, accomplissent des migrations parfois très considérables. Buffon a dit du Colibri : "De tous les êtres animés, voici les plus élégants". Le célèbre écrivain - naturaliste n'a pas été contredit. Leur beauté et leur étrangeté en font de véritables joyaux vivants. Ces admirables petits oiseaux, toutefois, n'ont pas toutes les qualités. Leur intellect paraît assez réduit et leurs réactions sont proches de celui des insectes. De tempérament belliqueux et jaloux, ils ne cessent de se pourchasser les uns des autres, et même d'attaquer des espèces différentes et beaucoup plus fortes qu'eux mêmes. (1) Colibri anaïs (mâle) (Colibri coruscans) - (2) Colibri de Delphine (Colibri delphinae) - (3) Colibri à ventre blanc (Colibri serrirostris) - (4) Colibri thalassin (mâle) (Colibri thalassinus). Ils cherchent à s'assurer l'exclusive possession d'un territoire, le plus souvent d'un buisson ou d'un arbre en fleur. Leur vie en famille est également empreinte d'un égoïsme total. Mâles et femelles ne forment pas de ces couples unis, qui sont le plus souvent de règle chez les oiseaux. Ils ne s'unissent qu'un moment, au hazard semble t'il, juste assez pour s'assurer la survivance de l'espèce, puis ils se disputent et se chassent. Depuis leur découverte au XVIe siècle, les Colibris ont excité l'admiration des naturalistes et aussi du public en général. Les amateurs ont constitué des collections de leurs dépouilles plus souvent que de celles des autres oiseaux, et ils ont égalé la popularité des papillons. Les plumassiers, aux XIXe siècle et au début du XXe siècle, avaient entassé des millions de peaux destinées au commerce de la parure. Mais ces hécatombes ont été arrêtées depuis, grâce à l'application de mesures de protection et du changement de la mode qui s'ensuivit. Elles n'ont d'ailleurs pas, semble t'il, produit de dommages irréparables. Les Colibris, en raison de leur petite taille et de leur vivacité, n'ont guère d'autre ennemi que l'homme. Ce n'est que relativement récemment que les Colibris ont pu être gardés avec succès en cages et en volières. On trouve bien quelques mentions de ces oiseaux captifs en Europe, particulièrement à Paris, au cours du XIXe siècle, mais il ne paraît pas qu'ils aient vécu plus de quelques mois, et les détails exacts manquent. Ce n'est qu'en 19O9 que de véritables succès ont été remportés. Les deux pionniers à qui ils sont dûs, furent Mr. Alfred Ezra à Londres et le Marquis de Ségur à Paris. Monsieur Ezra avait déjà inventé le mélange de miel, de lait condensé et d'Aliment "Mellin" (une farine pour bébés) pour conserver en bonne santé les Souï-mangas (Nectaridés), petits passereaux nectarivores- insectivores comme les Colibris, qu'ils remplacent biologiquement dans l'Ancien-Monde. Avec leur long bec mince, une langue protractile et leurs brillantes couleurs métalliques, ils leur ressemblent superficiellement, bien qu'ils ne leur soient nullement apparentés. Mais leurs régimes sont analogues, et le mélange des Souï-mangas convenait parfaitement aux Colibris, comme le prouvèrent ces deux habiles amateurs. (1) Colibri mâle à coiffe blanche (Microchera albocoronata). (2) Colibri à gorge lilas (Lampornis hemileucus). (3) Colibri à gorge pourprée (Lampornis calolaemus). (4) Colibri du Chili (Sephanoides sephaniodes). Dès lors, le problème fut résolu ! Le Marquis de Ségur ramena trois espèces de la Guadeloupe, tandis que Mr. Ezra essayait une autre espèce de Cuba. Ils vécurent en parfait état, avec l'addition de drosophiles, petites mouches des fruits faciles à élever. Les méthodes de nourrissage ont été considérablement améliorées depuis et aujourd'hui on peut voir dans les Jardins Zoologiques, aussi bien que chez les amateurs d'Europe et d'Amérique un grand nombre de Colibris en parfait état . Un petit nombre de ces oiseaux ont même niché en captivité, et d'autres y ont vécu plus de dix ans. Le plus souvent, aujourd'hui, les Colibris sont nourris de nectar composé d'eau sucrée et d'un aliment complet à protéines, dont le meilleur est un produit américain appelé "Gevral Protein" (Lederlé). Même les espèces les plus insectivores se contentent de ce régime. Les drosophiles vivants sont, bien entendu fort utiles. Le sucre est préférable au miel, qui peut contenir des spores de champignons et des bactéries qui provoquent des maladies de la langue. Il existe d'ailleurs toutes sortes de formules satisfaisantes, certaines toutes préparées. Elles doivent cependant répondre à certaines conditions indispensables : diluer les substances sucrées et protéinées dans les proportions de 1 à 10 d'eau chaude, éviter leur fermentation, surtout lorsqu'elles contiennent du lait, en les remplaçant au boit de quelques heures ( trois fois par jour), donner le soir un mélange difficilement fermentable, telle que l'eau sucrée, qui sera encore fraîche le lendemain matin. Le nectar sera offert dans des flacons pourvus dans le bas d'un orifice prolongé par un court tube, de préférence teinté de rouge, pour que l'oiseau le trouve facilement. Il est bon de placer un mince perchoir près de la bouteille, de telle sorte que le Colibri puisse s'y poser pour boire. Cela évite de le fatiguer et prévient aussi les batailles le cas échéant. Beaucoup de Colibris préfèrent toutefois se nourrir en vol. (1) Mangeoire à Colibris. - (2) Oiseau-Mouche tirant la langue (Bec tubulaire) . (3) Colibri à queue large (Selasphorus platycercus) avec ses petits. (4) Bataille de Colibris Mango de Prévost - (Anthracothorax prevostii). [b]L'installation des Colibris en cage est fort simple. Chaque individu est isolé dans un minimum d'espace, pour qu'il puisse y voler aisément. Sa nourriture sera changée au moins trois fois par jour, et le fond de sa cage sera garni de papier absorbant souvent renouvelé. Il faut peu de perchoirs, ils seront minces. Quelques Colibris aiment se baigner volontiers … Sinon, il faut les asperger au vaporisateur. Lorsqu'on désire placer ensemble plusieurs Colibris, en volière ou en serre, on se heurte à une difficulté : leur tempérament agressif ! Il est fréquent qu'ils se tuent les uns les autres, en se précipitant au vol sur l'adversaire. Aussi, persécutés par les plus forts, les spécimens plus faibles n'ont pas la possibilité de se nourrir suffisamment. Les meilleurs résultats sont obtenus dans des volières très spacieuses, ou encore dans des logements très exigus, longs, bas et étroits. Dans les premiers, les oiseaux ont assez de place pour s'échapper, dans les seconds ils n'ont pas l'espace de se frapper en vol, surtout si la volière contient beaucoup de branches et de brindilles. Je ne puis terminé cet exposé, sans vous parler du plus petit représentant des Colibris, mais pas seulement, il est aussi le plus minuscule oiseau du monde ailé. Le Colibri d'Elena (Mellisuga helenae) ou Colibri-abeille à une longueur de 5 à 6 cm. pour un poids de 1,6 à 1,9 grammes, la femelle a un poids de 2 grammes, elle pond les deux plus petits œufs amniotiques connu au monde. Son nom lui a été décerné en l'honneur d'Elena Booth, l'épouse d'un ami de Juan Gundlach (1810-1896), célèbre naturaliste allemand qui à séjourné à Cuba vers la fin du XIXe siècle. Cette espèce se trouve uniquement dans l’Archipel Cubain en particulier dans la superbe réserve de la Sierra Del Rosario, dont il est endémique. Les Mellisuga helenae sont très actifs et peuvent battre des ailes 100 fois par minute. Malheureusement, le Colibri-abeille fait lui aussi partie des espèces menacées. Et comme tant d’autres, cela est du à une diminution de son habitat naturel induite par l’agriculture qui emploient trop de produits insecticides nocifs et toxiques, ainsi que la déforestation massive. La plupart des Colibris vivent très bien à une température de 20 à 25°C. mais beaucoup d'espèces montagnardes se contentent de beaucoup moins et elles peuvent être mises en plein air de mai à novembre dans des climats tempérés. On peut associer les Colibris à d'autres petits oiseaux, à condition de ne pas trop remplir la volière. m@loute45.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 01/09/2018 à 12h44. |
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31/08/2018, 13h27 | (2) | ||||||||||||
angel
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Superbes couleurs
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Éleveur amateur canaris couleurs Mutation agate opale jaune et agate jaune Diamant de gould type sauvage en tête rouge, orange, noire , et bleu. Provenance |
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31/08/2018, 16h33 | (3) | ||||||||||
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merci pour ce partage , dommage que l'on en voit plus dans notre coin , je n'en ai vu qu'un au début que nous étions a la villa cela remonte vers 1990. depuis plus rien . c'est comme nos hirondelles sur notre commune il n'y en a plus , bien triste heureusement j'ai toujours dans mon garage un nid qu'elles avaient bâti que je garde précieusement dans l'espoir qui sait qu'elles reviennent !!!
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notre survie dépend de notre respect de la nature et de l'animal quel qu'il soit . |
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31/08/2018, 19h30 | (4) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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31/08/2018, 19h35 | (5) | ||||||||||||
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Bonsoir Léon,
Je pense plus qu'elle parle de l'hirondelle rustique, Hirundo rustica! http://www.hirondelles.oiseaux.net/h....rustique.html Bonne soirée
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PASSION ET PROFIT SONT, POUR MOI, INCOMPATIBLES. Les élever, et au mieux, en essayant de partiellement combler le gouffre financier ainsi créé pour notre plaisir à les faire naitre, et les regarder vivre, les voir gagner en concours, par leur beauté NATURELLE, devrait être notre seul but... LA REPRODUCTION 2024 BAT SON PLEIN... Avec APDC RESTONS SEREIN,... |
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01/09/2018, 10h31 | (6) | ||||||||||
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bonjour oui je parle bien de l'hirondelles rustique . les autres nous n'en avons pas dans le quartier mais sur figaniéres et le Muy a environ 8 et 15 Km oui il y en a , souvent j'en ai sauvé qui étaient au sol et donc ne pouvaient pas se réenvoler .
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01/09/2018, 11h55 | (7) | ||||||||||||
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Ceux qui ne peuvent pas se réenvoler, du fait de la taille de leurs ailes( oiseaux ne se posant jamais), ce sont des Martinet (Apus apus), le plus souvent à leur premier envol du nid, pas à ma connaissance des hirondelles, ou alors tombées du nid trop jeunes , et alors là il ne sagit pas que de les aider à se réenvoler!
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01/09/2018, 12h20 | (8) | |||||||
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Tu veux bien dire "apus apus" ou martinet noir pas l'étourneau qui lui peut voler sans problème.
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01/09/2018, 12h35 | (9) | |||||||||||||
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erreur corrigée!
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01/09/2018, 13h06 | (10) | ||||||||||
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ceux que j'ai aidé étaient des martinets. ils ont les ailes plus longues et des griffes plus longues aussi .
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01/09/2018, 19h03 | (11) | |||||||||||||
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et ne se posent jamais! ni pour manger, ni pour boire, ni pour dormir, ni pour s'accoupler! raison pour laquelle, lorsqu'ils se retrouvent au sol par accident, (le plus souvent des jeunes au sortir du nid) ils ne peuvent pas en redécoller sans une main bienveillante les lanceant en l'air.
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