L'Éperonnier chinquis .

[maloute45]

L'ÉPERONNIER CHINQUIS - (Polyplectron bicalcaratum).



Ces Eperonniers vivent dans les forêts épaisses et humides de Siam, de Birmanie et de
Annam, souvent en petits groupes ou encore par couples, à des altitudes variant de 100
à 1500 mètres.
Dès 1745, les premiers sujets furent introduits en France, où ils ont couvés cette même année.

La nichée ne comprend en général que deux œufs, qui sont couvés pendant 22 jours.
Dans la nature la femelle recommence une nouvelle nichée dès que les premiers jeunes
sont indépendants, et cela semble se poursuivre ainsi pendant l'année presque entière.

En captivité, il sera nécessaire de loger un seul couple dans une volière assez grande, ce
sont des oiseaux paisibles et doux, qui deviennent très familiers.
Quoiqu'il sont très rustiques, ils auront besoin d'un abri confortable, où ils trouveront
leur nourriture et un perchoir pour y dormir.
Il faut leur présenter des fruits, des graines et de la pâtée, de temps en temps aussi un peu
de viande maigre hachée ou des vers de farine.
Bien qu'ils ne mangent que peu de verdures, on peu parcimonieusement distribuer de la laitue.

Les ornithologues d'antan mentionnent un fait étrange, se rapportant à la présence de plus
d'un éperon (ergot) à chaque patte.
Il semble que certains mâles ont 2 éperons à une patte, tandis que l'autre en porte 3 ou même 4.
Ils affirmaient que le mâle répétait son appel, autant de fois que le nombre d'éperons possédés.
En plus de son appel, le mâle émet plusieurs autres bruits, des sons flûtés doubles, un
tambourinement staccato, qui commence lentement et est répété de plus en plus rapidement
et enfin, un chant étrange qui accompagne la parade devant la femelle.

Par certaines caractéristiques, les Eperonniers rappellent les "Argus", par exemple par
l'étrange lustre cireux du plumage et par leurs teintes sombres et leur dessin similaire.

m@l#ute45.

[serine]

Très beau faisan qui mérite à être connu.

[maloute45]

Bonjour Danielle,

J'ai déjà fait il y a bien longtemps l'élevage de Faisans, et comme bien des novices en la
matière, sans auparavant me documenter.
j'ai subi la première année bien des échecs et bien des désillusions concernant mes Faisans,
beaucoup de batailles sanglantes, abandons des nichées, accouplements non désirés, etc...
Si bien que j'ai pris contact auprès d'éleveurs avicoles, qui fort complaisants en informations
m'ont redonné l'envie d'entreprendre à nouveau cet élevage de Gallinacés, qui m'à donné
bien du plaisir et de nombreux succès.

Ce n'est que plus tardivement que mon choix s'est porté sur les Canaris de posture, et ne me
quitta plus, sans doute à cause de la fantaisie et caractéristique des races anglaises et
continentales entrevues dans les diverses expositions, et surtout par les conseils de mes
prédécesseurs et amis de longue date, Messieurs Carème, Rossart, Mingeroet, Duvivier, et
bien d'autres, que je n'oublierais jamais.