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02/11/2018, 20h25 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Les Paradisiers en captivité.
Oiseaux de Paradis Auteurs : Tim Laman & Edwin Scholes. Planches extraites de l'oeuvre "Les Oiseaux de paradis" (Tadashi Shimada). LES PARADISIERS EN CAPTIVITE. Rechercher des Paradisiers pour sa collection d'oiseaux, c'est vouloir posséder de rares et belles espèces, mais également accepter certaines difficultés que comporte leur installation. Cependant, le problème une fois résolu, c'est à dire ces oiseaux bien logés dans une température de 20 à 25°C et recevant une nourriture qui leur convient, ils vivront en général très longtemps. Beaucoup de Paradisiers ont mauvais caractère, principalement les espèces appartenant au genre "Paradisaéidés ", qui doivent être isolés, à moins d'être réunis en très grande volière en compagnie d'espèce de même force. Tout ceci demande naturellement, au début de leur captivité, une certaine surveillance. Si l'on désire garder un Paradisier dans une pièce d'habitation, l'on choisira de préférence de petites espèces, comme le Paradisier rouge, le Paradisier magnifique ou le Paradisier royal. De gauche à droite, Le Paradisier rouge (Paradisaea rubra) Le Paradisier magnifique (Diphyllodes magnificus) et Le Paradisier royal (Cicinnurus regius). Source des clichés : "L'Encyclopédie libre Wikipédia Commons" L'oiseau occupera une cage spacieuse ayant comme dimensions : 1,50 m de long. 1 m de large et 1,50 de hauteur, permettant ainsi au captif d'accomplir à son aise ses parades. De préférences, les perchoirs seront des branches naturelles et leurs grosseurs sera en rapport avec les pattes de ces oiseaux, ils seront bien fixés pour supporter les danses vraiment acrobatiques que ces oiseaux exécutent. Il faut également se souvenir , que les Paradisiers nous parviennent de régions humides, notamment des grandes forêts tropicales et, de ce fait, s'accommodent assez mal de l'atmosphère souvent trop sèche qui règne dans un appartement et même dans une volière extérieure chauffée. Cette sécheresse occasionne souvent dans leur plumage une légère décoloration de certaines couleurs qui pâlissent et même parfois une frisure de plumes. Pour y remédier, il faut tous les deux jours asperger ces oiseaux en se servant d'un vaporisateur. Naturellement, la meilleure des installations est tout autre, mais seuls les Jardins Zoologiques et quelques amateurs privilégiés la possèdent et peuvent placer ces oiseux dans une ambiance qui se rapproche de celle de leur milieu naturel. Je veux parler de la serre-volière, chaude et humide, abondamment garnies de plantes diverses, pourvue également d'un éclairage bien agencé pour remédier au manque de lumière durant la mauvaise saison, et possédant un bassin peu profond, d'où jaillit un jet d'eau retombant en fines gouttelettes pour le bien-être et le plaisir des oiseaux, qui aiment le bain. C'est dans une semblable ambiance que les beaux plumages se développent dans les meilleures conditions car, n'oublions pas, que ces habitants de la grande forêt ont tantôt besoin de la grande lumière, et tantôt beaucoup d'ombre. Je le redis, la nourriture doit être la plus variée possible, comme celles que les Paradisiers recherchent dans la nature et assez semblable au régime omnivore des Corvidés. De ce fait, le menus composés par les amateurs peuvent être différents, en restant à peu près tous valables ou identiques. Ainsi, chaque matin une excellente pâtée pour insectivores, additionnée d'un peu de carotte crue râpée et de raisins secs préalablement gonflés à l'eau froide. Quelques vers de farine et des fruits, on peut donner alternativement des morceaux de banane, poire, pomme et raisins frais. Comme suppléments à distribuer tour à tour : riz bouilli, morceaux d'œuf cuit dur et viande crue hachée très fraîche. Et quand cela est possible, beaucoup d'insectes recherchés dans la nature et larves de fourmis. Toutes les espèces de Paradisiers doivent recevoir les mêmes soins et les mêmes nourritures que décrites en exemple ci-dessus. m@loute45.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 04/11/2018 à 16h06. |
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04/11/2018, 16h50 | (2) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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LE PARADISIER ROYAL - (Cicinnurus regius). Cet oiseau est vraiment un pur joyau de la nature. Appelé également "Manucode royal", il est l'un des premiers connus, cités par l'ornithologue Gesner en 1555. Fréquentant les forêts basses, c'est heureusement une espèce très abondante. Le Paradisier royal niche dans une cavité d'arbre. En captivité, ces oiseaux deviennent vite familiers, surtout enfermés dans une volière qui les rapproche de la présence humaine. En grande volière de jardin, les mâles au beau plumage ont tendance, surtout au début, à se dissimuler derrière la végétation. En 1907 en Angleterre, Sir.W.Ingram grand admirateur de Paradisiers a pu observer chez lui la parade du "royal". En voici quelques phases : - l'oiseau déploie ses ailes et tourne la tête, il agite les ailes comme pour s'envoler, puis accomplit sur son perchoir un demi-tour, en gonflant ses jolies plumes blanches et ouvrant le bec pour monter sa cavité buccale vert clair. Ou encore, il se met à chanter en étalant en éventail les plumes de ses flancs, qu'il ouvre et referme, tandis qu'il relève la queue contre son dos, rejetant ainsi au dessus de sa tête les deux longues plumes filiformes terminées par un curieux disque vert métallique. En plus de son propre appel flûté, l'oiseau imite le miaulement du chat, les aboiements d'un chien, les cris des cailles et le chant de l'alouette. En 1955, le Dr. Sten Bergman obtint près de Stockholm la reproduction de cette espèce. Le couple fut installé fin juin dans un vaste local, pourvu d'une végétation (en pots)abondante (Monstera, Ficus, Bougainvillée), dans une température de 25°C., local largement éclairé par deux grandes fenêtres et, pour pallier les courtes journées nordiques, de deux tubes fluorescents. Le couple se comporta d'une façon normale et le Dr. Bergmann assista aux différentes phases de la parade nuptiale comme décrite plus avant dans le texte. Le premier œuf fut pondu en nichoir le 11 juin et le second le 13. La femelle assura seule l'incubation, qui dura 17 jours. Au bout de deux semaines, les deux jeunes quittèrent le nid... m@loute45.
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