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Vieux 27/01/2018, 16h02   Afficher une version imprimable   (1)
maloute45
Raspberry and Plum


Léon julien
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Microbes et antibiotiques


Source : Auteur inconnu.

MICROBES ET ANTIBIOTIQUES
L'usage des antibiotiques, surtout ceux absorbables par la bouche, s'est multiplié,
banalisé, depuis une cinquantaine d'années.
Bien sûr la médecine humaine a précédé le vétérinaire et la médecine aviaire a adapfé
tout cela, comme il convenait.
Le succès de cette médecine aviaire (mais il en est de même dans toutes les médecines) ont
eu par conséquence une banalisation de ces antibiotiques, beaucoup d'erreurs, beaucoup
de racontars et donc beaucoup d'échecs.

Les antibiotiques dans leur très grande majorité, sont produits par des champignons inférieurs,
moisissures, etc., présents dans le sol, poussant sur certaines denrées, etc, etc.
Des spécialistes ont couru le monde, des pôles à l'équateur, à la recherche de champignons
susceptibles de secréter un nouvel antibiotique.
On en a trouvé actuellement environ 3.500.
Ajoutons que l'antibiotique naturel, secrété directement par le champignon, est ensuite
l'objet de modifications artificielles chimiques innombrables qui en augmentent l'efficacité
ou privilégie certaines propriétés.

Un antibiotique peut avoir deux propriétés distinctes, l'une est le blocage de la multiplication
du microbe (il détruit certains produits indispensables à la reproduction du microbe), les
globules blancs du sang était chargés de "faire le ménage" et de débarrasser le corps, des
microbes mis ainsi dans l'incapacité de se multiplier.
Tous les antibiotiques ont cette propriété...sur les microbes qui leur sont sensibles.

L'autre propriété est une propriété de "désinfection" : l'antibiotique lui-même; après un
temps de présence dans l'organisme plus ou moins long (d'où la nécessité de prolonger
suffisamment le traitement) tue lui-même des microbes.
Ce ne sont que leurs cadavres que les globules blancs ont à débarrasser.
Tous les antibiotiques n'ont pas cette propriété, ceux qui l'ont sont dits "bactéricides".

L'efficacité des antibiotiques est spécifique, c'est-à-dire que tel antibiotique est actif contre
tel microbe.
Cette notion doit être affinée.
Prenons un exemple : une colonie est frappée de paratyphose, en laboratoire, on isole une
"Salmonella Typhi murium" qui se révèle sensible à la Terramycine.
Cet antibiotique sera sûrement efficace dans cette colonie.
Mais si une colonie située à 300 mètres connaît la même maladie, rien ne dit que le germe
(Salmonella T.M.) responsable sera lui aussi sensible à la Terramycine.

Si un traitement stoppe l'évolution, c'est que le germe sera sensible à cet antibiotique, mais
s'il ne la stoppe pas, ce n'est pas parce que "cela ne vaut rien" mais tout simplement parce
que le microbe en cause n'est pas sensible à cet antibiotique.
C'est un peu comme si on n'emploie pas la bonne clef dans une serrure.

Certains germes, dont les variétés sont très nombreuses ( et longues et difficiles à préciser)
ont une sensibilité très variable aux divers antibiotiques courants.
Il en est ainsi par exemple des Staphylocoques (germes associés très très fréquents dans
le Coryza).
L'échec d'un traitement est donc le fait d'une mauvaise adaptation du remède au germe
en cause.
Alors ou bien il faut faire à chaque fois un antibigramme, c'est-à-dire essayer un certain
nombre d'antibiotiques sur les cultures de ce microbe pour voir lesquels sont actifs, ou bien
faire un traitement "aveugle" à modifier et reprendre en cas d'échec.
En dehors de cette alternative, il n'y a rien.

L'emploi rationnel des antibiotiques est soumis à un certain nombre de règles, certains
antibiotiques sont toxiques à des doses proches de la dose thérapeutique (celle qu'il faut
employer).
Un surdosage ou l'emploi trop prolongé de la Steptomycine, de la Gentamycine, de la Néomycine
peuvent créer ses troubles auditifs, des atteintes du rein.
Donc, pas d'emploi sans prescription précise de l'homme de l'art.

Ensuite il y a "la dose thérapeutique", c'est la dose nécessaire et suffisante pour obtenir
le blocage et l'élimination du microbe de la maladie en cause.
S'ajoutent à cette notion de dose thérapeutique, le rythme des administrations, et celle de
durée de traitement.
Bien sûr, l'antibiotique est, après un certain temps (de quelques minutes à plusieurs heures)
soit éliminé (par les reins- les urines- la fiente) soit décomposé et inactivé ( le plus souvent
au niveau du foie ou des reins).
Force est donc de renouveler la dose, de manière à maintenir la dose thérapeutique (dose
suffisante) aussi régulièrement que possible dans l'organisme de l'oiseau.

Par l'eau de boisson, en multipliant les repas (au moins 2 -3 par jour) de manière à multiplier
d'autant les besoins d'eau de boisson.
Par comprimés, en administrant au moins 2 fois par jour, en injections de même à moins
d'employer si elle existe, une forme retard bien supportée.

../...

__________________
Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux
pourquoi ne pas les partager avec nous
.

Amicalement vôtre

Dernière modification par maloute45 ; 01/02/2018 à 05h05.
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