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21/01/2017, 19h07 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Le Troglodyte mignon, l'exubérance même...
Bonsoir les amis,
Cela fait déjà un petit bout de temps que je vous ai narré le comportement de ce petit oiseau dont il en existe plus de trois-cent septante espèces différentes dans le monde entier ! La plupart d'entre elles vivent aux Amériques et en Asie, aussi bien sous les tropiques que dans les endroits tempérés doux et froids. Qu'elles habitent ici ou là, elles se sont merveilleusement adaptées sur le plan du camouflage, du nid, de la ponte, de l'alimentation et de la migration (pour certaines). Mais ne divergeons pas et concentrons nous sur le sympathique Troglodyte mignon, l'européen qui nos donne un peu de vie avec le Rouge-gorge durant nos grises journées d'hiver. Il ne le fait pas qu'en hiver d'ailleurs . Le Troglodyte mignon vit dans presque toute l'Europe, exception faite de l'extrême nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie. Il ne niche pas dans ces régions, ce qui ne veut pas dire que des spécimens égarés n'y fassent pas leur apparition. C'est le plus petit être de notre avifaune après le Roitelet huppé et le Roitelet triple bandeau. Le poids du Troglodyte mignon avoisine les neuf grammes, sa taille est de dix centimètres, de la pointe du bec à l'extrémité de la queue qu'il tient toujours relevée presque verticalement. L a couleur générale de l'oiseau est le brun à l'exception de la queue qui est plutôt d'un brun rougeâtre. La tête est un rien plus claire tandis que le croupion est plus sombre.. Les ailes sont d'un brun foncé et portent des traits transversaux isabelle clair, ceux-ci sont presque blancs sur les rémiges externes. Les parties latérales de l'abdomen et le dessous de la queue sont brun clair à presque blanc et sont tachetés. Le bec est assez pointu, brun noir à la mandibule supérieure et brun pâle à la mandibule inférieure. Les yeux sont grands, bruns et surmontés de "sourcils" de couleur claire. Les pattes sont presque noires, et il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Le chant du Troglodyte mignon est exceptionnellement haut en tonalité, il y a des ressemblances avec celui de l'Accenteur mouchet mais il est bien plus sonore et plus riche. On est en droit de se demander comment une si petite créature peut émettre un chant aussi puissant et aussi mélodieux. Il chante toute l'année, même qu'il serait la seule espèce chantant sous la pluie, ce que nous affirme notre ami Pierre alias "Serinus". Mangeant beaucoup de pucerons verts, l'espèce affectionne les endroits humides ou croissent des buissons touffus, des haies et des fourrés où elle cherche et trouve sa nourriture essentiellement faite d'insectes à tous les stades de leur existence. Le mâle bâtit ses nids, vous avez bien lu "ses" (il y installe plusieurs femelles), dans tous les endroits possibles et imaginables à condition qu'il se trouve des endroits humides aux alentours. Le nid est très volumineux, encore quelque chose de surprenant pour un si petit oiseau ! Il s'agit en fait le plus souvent d'une boule de mousses, d'herbes sèches, de feuilles mortes et de plumes entassées dans un nichoir artificiel, dans une fourche de lierre, dans une fissure d'arbre ou de rocher, de mur, etc.. Sphérique, on y entre par une entrée latérale de diamètre à l'avenant du volatile. C'et la femelle qui se charge de l'aménagement intérieur du nid quelle a choisi dans le nombre que le mâle lui a présenté. Elle utilise de petites plumes, des mousses fines ainsi que d'autres peluches végétales et animales. La ponte intervient presque aussitôt le nid terminé. Elle est forte de cinq à huit œufs blanc brillant présentant parfois sur l'extrémité la plus large une zone de macules pointillés noirs ou brun rougeâtre parfois même plus car on a observé des pontes comptant seize unités ! J'ai longtemps cru que l'espèce était aussi prolifique que le sont les Mésanges car durant ma jeunesse j'ai un jour trouvé un nid de Troglodyte mignon contenant dix-huit œufs ... Ce nid se trouvait à un mètre au-dessus de la surface du sol. Les jeunes nés, il y en avait quinze, j'ai remarqué que deux Troglodytes nourrissaient la nichée. J'ai cru au début qu'il s'agissait d'un couple, c'est bien plus tard que j'ai appris d'un vieil amateur qu'une fois que les œufs ont été pondus, le père ne fait plus guère de cas, même plus du tout de sa femelle et des jeunes. Il se met de nouveau à la construction de nids et tente d'en offrir l'usage à d'autres femelles célibataires. Ayant réussi dans son entreprise, il recommence le même manège car c'est un grand séducteur polygame ! La couvaison prend entre14 et 17 jours et elle est assurée par la femelle seule. Les jeunes nidicoles naissent avec du duvet sur la tête et le dos, ce duvet est court et rare, de couleur gris sombre. Le gosier est jaune vif et les commissures du bec sont d'un jaune très pâle. Les oisillons restent au nid une douzaine de jours et leur poids est identique à ce moment à celui d'un adulte... impressionnante rapidité de croissance ! Les Troglodytes sont de grands destructeurs de vermine, donc de grands alliés de l'homme dans la lutte incessante qui oppose les uns à l'autre. Avez-vous déjà vu une mère Troglodyte faire découvrir le monde à ses petits ? C'est un spectacle qu'il faut avoir vu, Maman devant et les petits à la queue leu leu derrière. Le même nid est ensuite un peu retapé et la femelle va se remettre à une nouvelle ponte. Elle ne doit pas craindre de voir ses œufs rester stériles, il y a toujours son mâle ou un autre dans les environs pour faire le nécessaire... Le Troglodyte mignon est une espèce sédentaire, du moins en Europe occidentale. Les spécimens vivant dans les bois et à la campagne se rapprochent des habitations humaines lorsque le froid et les intempéries leur rendent la vie dure dans leur environnement habituel, il y côtoient leurs congénères qui sont déjà sur place. Des dortoirs communs sont construits et ils abritent à chaque fois un certain nombre d'oiseaux. Plus farouche que le Rouge-gorge, il est quand même agréable à voir lorsqu'il vaque à ses occupations dans les haies et les conifères du jardin en poussant à l'occasion sa ritournelle à nulle autre pareille. Si vous avez d'autres informations ou anecdotes concernant cette petite espèce, j'en serais fort aise, pour moi l'imbriquer une autre fois dans un autre article, merci à vous.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 22/01/2017 à 00h19. |
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21/01/2017, 19h24 | (2) | ||||||||
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Tout petit et mignon, j'en ai aperçu en allant mettre de la nourriture pour les oiseaux..
Je ne sais pas trop ce qu'ils mangent et si ils viennent picorer aux mangeoires |
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22/01/2017, 20h06 | (3) | |||||||||||
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Le troglodyte
Merci de ce bel exposé !...
Effectivement, le troglodyte est un excellent chanteur … J’aime le regarder évoluer ; on a toujours l’impression que l’oiseau joue à cachette, disparait dans une haie épaisse ou un amas de branchages pour réapparaitre un peu plus loin et recommencer son manège … Il y a quelques années, j’avais laissé suspendu dans une cabane de jardin un panier à pèche en osier et lorsque, l’ouverture de la truite venue, j’avais voulu préparer mon matériel je découvrais, à ma grande surprise, qu’un troglodyte y avait fait son nid …. Salutations
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