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17/11/2016, 12h55 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Quelques oiseaux de la Réunion
QUELQUES OISEAUX DE LA REUNION
Zosterops des Mascareignes (Zosterops borbonicus) Le Zostérops des Mascareignes est le seul oiseau endémique de La Réunion dont la population n'a pas trop souffert du développement humain, en particulier de la déforestation. Il reste très commun et est protégé. Voici le Bulbul orphée (Pycnonotus jocosus) , appelé localement "Merle de Maurice". Des études réalisées à Maurice et à la Réunion ont montré que le Bulbul orphée contribue à la dispersion de graines de certaines plantes invasives, le passage des graines dans son tube digestif facilitant leur germination. Les facultés d'adaptation de cet oiseau ont également été démontrées dans une autre étude menée à la Réunion : au bout d'une dizaine de générations, on a constaté que deux populations séparées, vivant dans des régions opposées de l'île, avaient évolué différemment, la morphologie du bec s'étant adaptée aux sources de nourriture disponibles localement. Voici le très rare Tuit-tuit ou Echenilleur cuisenier (Coracina newtoni) aussi appelé Echenilleur de La Réunion. Il n'en restait qu'une quinzaine de couples il y a dix ans, dans un secteur restreint de quelques kilomètres carrés, entre les hauts du Brulé et La Roche Écrite. C'est un cousin bien ressemblant du Tarier pâtre de métropole, voici le Tarier de la Réunion (Saxicola tectes) , endémique comme son nom le signale. On l'appelle "Tec-tec" en créole. Très familier il accompagne volontiers le randonneur le long des sentiers. Le tec-tec est une espèce protégée par un arrêté ministériel du 17 février 1989. Le Zosterops de La Réunion, ou Zosterops olivaceus, ne se rencontre que dans les forêts de hauts et se distingue par son cercle oculaire blanc. En créole : "Zoizo vert ou Zoizo lunette". Endémique de l'île. Appelée localement tourterelle malgache, la géopélie zébrée (Geopelia striata) ou tourterelle striée se rencontre un peu partout dans l'ile, jusque sous les pieds des consommateurs aux terrasses des cafés. De la famille des Mainates le Martin triste (Acridotheres tristis) est également très répandu. Les Réunionnais les capturent dès leur plus jeune âge et les nourrissent eux-mêmes. À un certain âge, ils coupent le filet (petit muscle se trouvant sous la langue du Martin) ,bien que le Martin ne soit pas capable de reproduire de longues phrases, il peut, grâce à cette opération, répéter quelques mots simples, ou siffler des airs connus, ce qui fait la joie des Réunionnais On l'appelle Merle pays mais il est plutôt farouche et ne se rencontre que dans les forets d'altitude. C'est le Bulbul de La Réunion (Hypsipetes borbonicus) , endémique également. Sa chasse comme gibier fut autorisée jusqu'en 1988 et sa capture à la glu pour en faire un oiseau en cage était courante. Ces pratiques, associées au déboisement, ont manifestement contribué à réduire considérablement la population originelle et furent des motifs sérieux de préoccupation quant à la survie à terme de cet oiseau. Avec le statut de protection intégrale dont jouit le Bulbul de La Réunion depuis 19893, sa présence est désormais attestée de manière plus fréquente, malgré encore des cas isolés de braconnage. La concurrence possible avec le Bulbul orphée (Pycnonotus jocosus) introduit depuis l'île Maurice il y a quelques années, a également été considérée comme un facteur de régression. Également endémique des îles Maurice et La Réunion, le Tchitrec des Mascareignes (Terpsiphone bourbonnensis) est magnifique avec ses couleurs bleues et fauves, et son cercle oculaire bleu vif. Il vit dans les zones boisées. En créole : "Zoizo la vierge ou Chacouat" Très répandu dans toute l'île, le Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus) est appelé localement "Bellier". La femelle pond 2 à 3 œufs qui changent régulièrement de couleur et qu'elle couve seule durant 9 à 14 jours. Les oisillons sont nourris exclusivement d'insectes les 4 premiers jours, s'en suit un ajout de graines sauvages et parfois des morceaux de calcaires. Le pic d'activité pour la recherche de nourriture se situe tôt le matin et tard le soir. Comme pour la recherche de matériaux, chaque colonie possède le même site de gagnage rarement éloigné du site du nidification. Il semble que le mâle ne nourrisse que les jeunes de son dernier nid. Après l'envol, les jeunes ne sont plus nourris. La période de nidification dépend de l'aire de répartition et de la saison des pluies La Veuve dominicaine (Vidua macroura) aime bien les milieux ouverts, ici le golf de Bassin bleu dans les hauts de l'ouest. La veuve dominicaine est un oiseau parasite qui dépose sa ponte dans le nid de certains estrildidés, en particulier à La Réunion, le Bec rose, Estrilda astrild. Chaque femelle peut pondre jusqu’à six œufs par ponte avec trois pontes pendant la période de reproduction. Elle les repartit dans des nids différents. Elle ne détruit pas les oeufs de son hôte, elle ajoute simplement un ou deux oeufs à la ponte déjà existante. L'œuf étranger, à peine plus gros que celui de l'hôte, est couvé indifféremment par les parents adoptifs et l'oisillon possède un mimétisme impressionnant avec son espèce de prédilection, mêmes taches colorées dans le bec pour le nourrissage, même taille, même cri. On commence à distinguer les jeunes Veuves des jeunes Astrilds à l'envol quand les plumes se développent. L'Astrild ondulé (Estrilda astrild),en créole "Bec rose". On le trouve surtout en moyenne altitude, et plutôt en milieu ouvert. Souvent utilisé comme emblème de la Réunion, voici le Paille en queue (Phaethon lepturus) . En créole le "Paillank". C'est un grand oiseau pélagique des mers chaudes au plumage blanc avec des traits noirs. Il possède également une très longue queue composée de deux plumes très fines ressemblant à deux pailles blanches trainant élégamment derrière l'oiseau en vol. Son bec est jaune On m'a signalé qu'il était chassé au moyen d'appeaux mobiles au 19ème siècle. Le Cardinal ou Foudi rouge (Foudia madagascariensis) se rencontre partout à la Réunion. Le mâle n'arbore sa couleur rouge que pendant la saison des amours (ce que nous montrent le dernier cliché). Bien qu'elle soit, comme son nom l'indique, endémique de Madagascar, cette espèce a été introduite dans différentes îles de l'océan Indien telles que l'île Maurice, les Seychelles et Amirantes, Chagos, Rodrigues et Providence. Elle est également présente à La Réunion dans laquelle on ignore si son implantation est naturelle ou si elle a été introduite. Cet oiseau assez commun vit à des altitudes qui peuvent atteindre jusqu'à 2000 mètres à la Réunion. S'il est parfois aperçu en forêt, son habitat est surtout constitué par les savanes, les cultures et les brandes (sous-bois Foudi rouge des forêts de pins où poussent des bruyères, des ajoncs, des fougères et des genets).
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 18/11/2016 à 22h29. Motif: ERREUR DE FRAPPE |
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