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20/04/2015, 12h05 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Acclimatation d'espèces exotiques
Lorsque l'on parle de l'acclimatation des oiseaux exotiques, on se réfère à la période
située entre leur acquisition et le moment, indéterminé, où l'on considère qu'ils se sont bien adaptés à leur nouvel environnement et que leur survie est assurée. courtqueue.gif L'un des meilleurs critères de l'acclimatation d'une espèce exotique est certainement la nidification en captivité. Chez les espèces non liées directement à l'élevage en captivité, l'effort que la nature déploie pour assurer le phénomène de la reproduction, exige des conditions bien supérieures à celles requises pour la survie. Cette observation signifie que les oiseaux qui nichent sont des spécimens suivant un cycle vital complet et que par conséquent, les reproducteurs sont des oiseaux sains et vigoureux. phaeton.gif Une grande partie des amateurs se contente bien souvent d'abriter chez eux des spécimens décoratifs ou de bons chanteurs, sans chercher pour autant à en faire l'élevage. Les exigences sont alors moindres, et c'est ce que je vous propose de considérer maintenant. La pratique de l'élevage d'oiseaux exotiques en cage proprement dite ne sera pas traitée ici. L'acclimatation des oiseaux, période difficile, nécessite l'intervention de l'amateur. Comme cette période signifie déplacement du sujet et modification de son environnement le choix de l'individu est très important ! Il convient de consulter un spécialiste sur le type de cage appropriée, l'emplacement de celle- ci, la présence d'autres oiseaux, le régime à suivre, la longévité probable et toute une série de questions. th3GAIYPKC.jpg Si vous devez acquérir des oiseaux chez des éleveurs limitrophes (Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, Canada, ...) il faut avant tout protéger les oiseaux contre de trop brusques changements de température qui les affecteraient gravement. On les habitueras progressivement à des températures plus tempérées, sans trop s'éloigner toutefois de leur milieu naturel, afin de ne pas entraver leurs développements. Signalons que certains pays exigent pour tout franchissement de frontière un certificat de santé établit par un vétérinaire. Une quarantaine est imposée aux oiseaux importés afin d'éviter la pénétration de maladies infectieuses, dont ces espèces seraient porteuses, sur notre territoire. Quelques temps avant d'entreprendre le voyage, il est bon d'administrer aux oiseaux une solution vitaminique afin de renforcer ses mécanismes de défense. La prudence est de bon conseil et l'on agira en tenant compte de l'espèce et de la situation de départ. th5R2SM9P7.jpg A envisager également, le recours à un antibiotique a large spectre, c'est-à-dire dont l'effet porte sur divers types de micro-organismes. Ceci permet, bien entendu, de protéger momentanément contre un grand nombre de maladies infectieuses, mais comporte de graves inconvénients. En effet, le corps des oiseaux et essentiellement leur système digestif abrite des colonies de bactéries utiles qui risquent d'être détruites par ce type d'antibiotique au point que les oiseaux en souffrent. Par ailleurs, il est interdit d'administrer des médicaments aux oiseaux soumis à une quarantaine, ceci afin d'éviter de masquer une maladie latente sous le couvert d'antibiotiques ou de tout autres médicaments et qui pourrait se développer une fois l'oiseau autorisé à pénétrer sur le territoire. Pour de long trajet, si les oiseaux doivent voyager en avion, il est préférable de les loger dans une petite cage plus ou moins rectangulaire dont les parois sont toutes en bois, sauf une grillagée, qui sera bien rembourrée intérieurement et garnie de paille ou de sciure. On veillera à déposer dans la cage quelques graines et une éponge imbibée d'eau, peu avant le départ. Les oiseaux, une fois dans leur nouvelle demeures, devront en règle générale, être laissés au calme et ne pas être trop dérangés, précaution qui est de toute façon une règle d'or avec les espèces exotiques. Il faut résister à la tentation de les caresser et de passer la main à travers les barreaux, car cela risquerait de provoquer un stress chez les plus sauvages d'entre eux. Il faut savoir que les spécimens les plus farouches courent le risque de petites blessures ou de fractures provoquées par les mouvements de panique car leurs extrémités sont extrêmement délicates et leur plumage pourrait s'abîmer. thOBZ5QKNM.jpg je tiens à rappeler qu'il faut saisir un oiseau en plaçant la paume de la main sur son dos et en refermant les 5 doigts sur ses ailes délicatement refermées. Il ne faut jamais prendre un oiseau par une patte, elle risquerait bien vite de se fracturer. Il faut en quelque sorte l'emprisonner et lui ôter toute possibilité de mouvement à l'exception de la tête et éventuellement des pattes. Il est bon de se documenter amplement sur les espèces que l'on possèdent. Les nombreuses questions que l'on se pose, trouveront sans doute réponse sur le NET ou dans un ouvrage ornithologique spécialisé, pourvu qu'on en fasse la recherche. Dans le cas précis de l'acclimatation d'un oiseau exotique, connaître son mode de vie en milieu naturel aidera à mieux le soigner et à faire face a toutes sortes d'éventualités. Toute information transmise par d'autres amateurs chevronnés ou encore par l'oiseau lui-même, deviendra un précieux outil. Les piafs nouveaux-venus devront rester quelques jours dans des conditions de température, de lumière et d'humidité constantes, afin que le nouveau propriétaire puisse observer leurs réactions et s'assurer ensuite de leur adaptation progressive. En ce qui concerne l'alimentation, au cours des premiers jours, il est inutile de suivre le régime préconisé pour l'espèce choisie. Il faut en revanche, veiller à présenter une nourriture très variée parmi laquelle l'oiseau picorera ce que bon lui semble, ceci afin qu'il ne s'affaiblisse pas. Ce n'est qu'ensuite qu'on l'habituera peu a peu aux aliments qui lui conviennent, en tenant compte des conseils donnés. Il n'est pas bon de vouloir que l'oiseau s'adapte très rapidement à un régime alimentaire rigoureux. thDEETGO0M.jpg Un autre cas de figure impliquant également une acclimatation progressive, est celui de l'introduction de nouveaux arrivants dans une volière ou quelques exemplaires d'une espèce vivent avec bonheur depuis un certain temps. L'arrivée des intrus suppose un phénomène d'acclimatation relativement complexe. En effet, les nouveaux venus doivent accepter les anciens résidents et être acceptés à leur tour par ceux-ci. Comment peut-on résoudre dette situation ? En fait, il n'existe guère de formule précise? Prudence et patience sont les meilleures conseillères, mais il faut effectuer les présentations à une période où l'on est suffisamment disponible pour pouvoir suivre le processus de façon discrète mais vigilante et intervenir si cela devient nécessaire. Une observation suivie des oiseaux et un peu de bon sens permettent de résoudre les problèmes sans trop de difficultés. th0D3WCQ1D.jpg A supposer que la densité de la population de la volière ne soit pas un motif d'agression en soi-même après l'introduction d'intrus. Le phénomène qui intervient se situe en fait à deux niveaux : l'installation constitue un espace occupé par des résidents qui l'ont divisé en territoires individuels, de couple, de groupe ou de communautés qui se respectent mutuellement dans un équilibre dynamique, les intrus bouleversent cette organisation. Parallèlement, il s'est établi à l'intérieur de la volière, des ordres de prépondérance et de domination auxquels les intrus devront s'intégrer. Chaque cas est, évidemment différent, mais tous ont un dénominateur commun, le nouvel équilibre de l'installation est le résultat, entre autres, d'une conduite agressive qui peut parfois signifier la mort d'un spécimen, selon l'espèce et la situation. C'est bien entendu, avec les gros oiseaux au bec puissant et ceux qui se montrent particulièrement belliqueux et batailleurs, qu'il faudra être prudent. goutelettes.jpg Je peut vous donner quelques conseils utiles à titre d'information permettant de pallier la situation. Tout d'abord, il vaut mieux introduire les nouveaux- venus lorsque tous les oiseaux de la volière sont rassasiés, c'est-à-dire de préférence en début d'après-midi, lorsque nos compagnons réduisent leurs activités. Les nouveaux-venus disposeront ainsi de quelques heures de clarté pour explorer leur nouvelle installation. De l'eau de boisson et de la nourriture doivent être tenus en abondance à disposition des oiseaux, en quantité supérieure à celle prévue en principe pour tous les pensionnaires. L'eau et les aliments seront répartis dans divers recoins afin d'en faciliter l'accès aux nouveaux - venus, limitant les risques d'affrontement avec les résidents en place. Il est également préférable que la volière dispose d'un nombre de perchoirs supérieurs à celui des oiseaux afin que ceux-ci puissent commodément choisir leur place. Il est parfois utile de loger les nouveaux-venus dans de petites cages que l'on place ensuite à l'intérieur de la volière et qui leur permettent d'observer attentivement l'espace occupé avant de commencer à faire connaissance, sans grand risque, avec les autres pensionnaires. Au bout d'un certain temps, on libère les nouveaux à l'intérieur de la volière. Ceux-ci seront forts de leur période de pré-acclimatation. Lorsque l'on dispose d'installation annexes, on peut également y loger provisoirement les anciens pensionnaires, afin de laisser les intrus seuls quelque temps, dans la volière. Ils ont ainsi tout loisir pour reconnaître l'espace, information qui leur sera fort utile dès que les anciens résidents réintégreront leur installation. Chaque fois que c'est possible, il est préférable d'introduire les nouveaux-venus pendant la saison qui suit la nidification et l'élevage des petits. Il serait en effet trop délicat de le faire plus tôt, car l'agressivité serait bien plus exacerbée et l'élevage risquerait d'aboutir à un échec.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 20/04/2015 à 22h55. |
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21/04/2015, 20h16 | (2) | ||||||||||
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merci léon
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21/04/2015, 20h39 | (3) | |||||||
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article
Merci pour cet excellent article qui est le résultat de nombreuses heures d'observation.
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