[maloute45]

Ce que l'on ne sait pas toujours...

Est que le cœur est proportionnellement grand et donc calculé
pour sa tâche, consistant à faire circuler le sang à travers le
corps.
Notre cœur à nous bat déjà très vite à 70 coups par minute.
Le Pigeon s'en moque bien, puisque son cœur fait 135 coups
par minute.
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Mais aucun cœur d'oiseau, ne bat aussi vite que celui du petit
Colibri Robinson (Sephanoides fernandensis), qui détient le
record avec 615 coups à la minute !

La chaleur dégagée par une si belle dépense d'énergie est
considérablement plus grande que celle du corps humain.
La température normale du corps d'oiseau est de 41,5° C.,
ce qui, chez nous, est le signe d'une forte fièvre.

Les Pattes des oiseaux sont généralement couvertes d'écailles.
Le genou ne se trouve pas à la place où l'on serait tenté le chercher,
cette articulation est en réalité le talon.
La Patte d'oiseau est bien appropriée pour percher, ce que font la
plupart des oiseaux pendant une grande partie de la journée.
Les muscles et les tendons sont fixés de telle sorte, que les orteils
se courbent mécaniquement autour d'une branchette, dès que le
poids du corps fait fléchir les talons.
Percher ne demande donc aucune dépense d'énergie.

Pour ce qui est des Sens, la Vue est, en général, particulièrement
bien développée.
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Il semble que le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), puisse distinguer
une proie mouvante à une distance de seize cents mètres !
Chez les oiseaux de Proie et les Hiboux, les yeux se trouvent à l'avant
de la tête, ce qui leur permet de bien calculer la distance qui les sépare
de leur proie.
Il est vrai que cette position des yeux réduit aussi le champ visuel, qui
est plus large chez les oiseaux ayant les yeux plutôt vers le côté de la tête.

Les Hiboux ont l'ouïe très fine, ce qui leur est très utile afin de repérer
une proie dans l'obscurité.
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Une particularité très spéciale est l'apanage des Podargues (Steatornitidae).
Ces oiseaux, qui ressemblent aux Engoulevents et vivent entre autres
sur les côtes Vénézuéliennes, sont équipés d'une sorte de radar, leur
permettant de voler dans une obscurité complète sans jamais se cogner
à quoi que ce soit.
Ils en ont d'ailleurs bien besoin, puisqu'ils nichent au fond de grottes
profondes jusqu'à une distance de mille mètres de l'entrée.

L'Odorat n'est certes pas le sens le mieux développé chez les oiseaux.
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Pourtant L’Urubu noir (Coragyps atratus), un charognard vivant en
Amérique à l'odorat très subtil, celui-ci vole à basse altitude pour
détecter l’odeur du "mercaptan éthylique", un gaz produit lors du début
de la composition des animaux morts.

Le sens Gustatif n'est pas davantage développé.
Le nombre de papilles du goût est, en effet, beaucoup moins élevé que
chez la plupart des Mannifères (Lapin : 17.000 papilles, Perruche : 400),
mais la plupart des oiseaux n'en ont que 40 à 60.
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Le Bec est une adaptation à la vie aérienne.
En substituant la gueule aux lourdes mâchoires au Bec corné
relativement léger, l'oiseau a réalisé une grande économie de poids.
Le Bec peut avoir les formes les plus diverses, constituant en général
autant d'adaptations à la nourriture consommée et à la manière de
s'en saisir.

Le Bec épais et robuste des Psittacidés et, en moindre mesure, celui
des Fringillidés, sont des instruments adéquats pour casser et
décortiquer des noix dures et des graines coriaces.
Le Bec crochu des Rapaces est aptes à déchirer les proies.
Les petits Insectivores, tels Mésanges, Fauvettes, Rouge-gorges ont
un Bec grèle, habile à extraire la nourriture des fissures, crevasses
et autres cachettes.

Le Tube digestif n'est pas très différents de celui des mammifères.
Le Jabot, élément spécifique des oiseaux, est formé par
un élargissement de l'œsophage, il est surtout bien développé
chez les Granivores, par exemple chez :
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l'Oazin (Opisthocomus hoazin), qui possède le jabot le plus grand
ce qui constitue une adaptation à une nourriture peu commune ,
pour des oiseaux notamment les feuilles de certains arbres.
Principalement chez les Plantigrades, l'estomac se compose
de deux parties : le Gésier et l'Estomac Glandifère.

Le Gésier possède d'épaisses parois musculaires, dont l'intérieur
est pourvu de plaques calleuses servant à triturer la nourriture.
Les Rapaces n'ont aucun besoin de ce gésier musculaire : grâce
à leurs sucs gastriques d'une haute teneur en acides, ils digèrent
aisément la chair et même les os de leurs proies.
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Chez Le Piranga écarlate (Piranga olivacea), un Frugivore de la
famille des Tangaras, le gésier est réduit jusqu'à la taille d'un
petit bouton.
Là aussi, il s'agit d'une adaptation à la nourriture, consistant en
baies diverses.

Une autre réduction, qui est peut être une adaptation à la vie
aérienne ou, mieux encore, une mesure forcée due au manque
de place dans le corps envahi par les poches à air, concerne le
nombre des Ovaires.
La plupart des femelles d'oiseaux n'ont qu'un seul ovaire fonctionnel
alors qu'il s'agit primitivement d'organes jumelés.
Pourtant, ce n'est pas le cas pour toutes les espèces, même pas
pour tous les meilleurs voiliers.

Tandis que les mâles disposent de deux Testicules en forme
d'haricot ou arrondis qui se trouvent à la hauteur des reins.
La taille des testicules, chez l'oiseau adulte, varie suivant l'espèce,
l'individu et la saison.
Ils augmentent de 200 à 460 fois de volume pendant la période de
reproduction et en fonction de la photopériode dans les zones tempérées
(ils peuvent atteindre jusqu’à 10% du poids du corps).
Les testicules produisent des spermatozoïdes et sécrètent des hormones
sexuelles qui peuvent stimuler le chant et le comportement de cour ou
même éclaircir la peau .
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Chez la femelle de Busard Saint-Martin (Circus cyaneus),
il existe deux ovaires.