[FREDDIE]

Source photos : celles-ci ont été empruntée sur le Net, sur Ornibird et sur notre Forum

Elevage à la main (2ième partie) :

Les aliments administrés par les parents, passant d'abord dans leurs becs, ne sont jamais
ni froids ni trop solides, si l'on présente la nourriture aux nouveau-nés manuellement, elle
doit donc être très fluide et tout juste tiède.
Pendant les premiers jours, les petits oisillons réclament à manger continuellement et ce
avec une très grande avidité, a mesure qu'ils se développent et qu'ils réussissent à devenir
plus robustes, la quantité de nourriture qu'ils peuvent ingérer est plus importante et par
conséquent, les becquées deviennent moins fréquentes.
Il y a des petits Canaris plus gourmands que d'autres qui ouvrent largement le bec même
quand ils sont rassasiés.
A ceux-là, l'amateur enlèvera une becquée ou deux, les oisillons se règlent ensuite d'eux-
même en recommençant à se nourrir d'une façon normale quand ils ont digéré la nourriture
précédente.
D'ailleurs, un signe évident de la satiété d'un petit Canari est donné par ses fréquents
bâillements.



Le succès de l'élevage à la main est presque certain si on réussit à le commencer dès que
les oisillons ont déjà les yeux ouverts et un rapide mouvement des ailes, c'est-à-dire quand
ils ont été nourris par leur mère, de façon naturelle pendant quelques jours.
La personne qui alimente manuellement les petits Canaris doit veiller, évidemment à la
propreté du nid, dès qu'elles ont été déposées, les fientes doivent être enlevées, quant à la
température, elle doit diminuer graduellement jusqu'au jour où la tiédeur ambiante suffit
aux petits Canaris, sevrés et indépendants.

Les jours les plus difficile pour le soigneur qui nourrit les oisillons à la brindille, sont les
six ou sept premiers.
Après, les oisillons devenus plus robustes, se nourrissent en arrachant la nourriture du
bâton qu'on leur présente.
A la pâtée initiale, on mélange une pincée de graines de radis hachés et un peu de mouron
si c'est possible, pour ce faire, on passe le tout au mixer électrique qui transforme en un
instant les ingrédients en une crème homogène.

NUTRIBIRD A 21 (En vente chez Cédric - Ornibird.com).

NutriBird A 21 est un aliment complet pour l'élevage à la main de toutes espèces d'oisillons.
Composé scientifiquement pour une croissance maximale.

Mode d'emploi :
L'aliment d'élevage NutriBird A 21 à donner à la main, est préparé avec de l'eau chaude.
Les préparations seront soigneusement adaptées à l'âge de l'oisillon.
Employez le tableau ci-dessous pour la préparation de l'aliment d'élevage.
Lors des premières préparations, il est à conseiller de mesurer avec précision.

1. Mélangez la quantité d'aliment NutriBird A 21 indiquée au tableau dans de l'eau chaude.
Le récipient doit être propre.
L'eau courante peut contenir de dangereuses bactéries, il est donc à conseiller d'employer de
l'eau bouillie ou de l'eau en bouteilles.

2. Mélangez énergiquement.
Ensuite, laissez reposer durant 1 minute.
Une préparation correcte aura l'aspect d'une bouillie onctueuse.

3. Laissez refroidir jusqu'à 39°C.
Avant de servir, mélangez encore fermement afin que le mélange reste homogène.
Attention: le mélange doit être fraîchement préparé avant chaque repas!
Il est préférable de le préparer par petites quantités.


Successivement, les jours suivant, le dixième, on commence à administrer de la galette
réduite au mixer et mouillée ensuite avec deux gouttes de lait entier (que l'on aura préalablement
fait bouillir) et d'eau bouillie, une pincée de graines écrasées, des légumes verts hachés
finement et le cas échéant un minuscule morceau de pomme.
L'administration de cette nourriture se fait vers le dixième ou douzième jour, toutes les
heures d'une même journée pendant 14 heures.
C'est à ce moment là que les petits Canaris, après la digestion de la nourriture, commencent
à montrer leur jabot.
S'il est très volumineux, l'amateur espacera les becquées parce qu'il est évident que le petit
oiseau est déjà suffisamment nourri.

Un vétérinaire aviaire ou un éleveur expert dans l'élevage des Canaris, pourra conseiller une
préparation chimique à ajouter à la nourriture normale pour l'enrichir en vitamines, en calcium
et en tout ce qui peut être utile au développement des oisillons.
Et ainsi, à mesure que les jours passent, l'amateur s'il est aidé par une personne de grande
expérience, apprend à connaître ses petits protégés, et quand il verra que les jeunes Canaris
auxquels il a consacré tant de soins pendant des jours et des jours se nourrissent finalement
seuls, sautent dans la cage et tentent leurs premiers vols timides et leurs premiers gazouillements,
il aura toutes les raisons de se sentir orgueilleux et satisfait.

Ce petit article (suite et fin) se veut d'être instructif.
Il n’est pas un exemple à suivre à la lettre : il ne s’agit que de conseils et de méthodes
employées par plusieurs éleveurs, rassemblées en un document.
Chacun retiendra ce qu’il lui convient pour mener à bien son élevage.