La Perruche à croupion rouge
 

[B][COLOR="Black"]LA PERRUCHE A CROUPION ROUGE - (Psephotus haematonotus)[/COLOR][/B]

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[I][COLOR="Black"]Psephotus haematonotus.
Wikipédia l'Encyclopédie Libre.[/COLOR][/I]

[B][U][COLOR="Black"]Répartition :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]Le sud-ouest du Queensland, Nouvelle-Galles du Sud, Victoria, le sud-est de l'Australie
Méridionale.[/COLOR][/B]

[B][U][COLOR="Black"]La Perruche à croupion rouge est représentée par deux sous-espèces :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]1) P. h. haematonotus du sud de l'État du Queensland jusqu'au sud de celui du Victoria .
2) P. h. caeruleus (sous-espèce plus pâle et plus bleutée que la forme type) de la région du
lac Eyre et de l'extrême nord-ouest de la Nouvelle-Galles du Sud.
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[B][COLOR="Black"]La Perruche à croupion rouge est l'une des Perruches les plus fréquentes en Australie Orientale.
Elle habite les savanes couvertes d'eucalyptus dans l'intérieur, mais fait défaut dans les
régions côtières plus humides à l'est de la Grande Barrière Orientale.
C'est une véritable adepte des régions de culture, qui par endroits, est actuellement plus nombreuses dans les champs et les jardins que dans son habitat naturel.
Souvent, les Perruches à croupion rouge visitent les poulaillers des fermes pour y manger
en compagnie de la volaille, ou elles pénètrent dans les granges et les hangars à la recherche
de déchets de battage ou de grains de blé éparpillés.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]Elles nichent près des maisons de ferme, dans les étables et les remises, et même au centre
des hameaux et des villages habités.
Par conséquent, cet oiseau est devenu beaucoup plus nombreux depuis la colonisation par
les Européens.
Suite au défrichement de grandes étendues de forêts, où cette espèce ne peut pas vivre, elle
a pu étendre considérablement son aire de distribution.
Elle a pénétré dans les régions habitées jadis par les espèces forestières.[/COLOR][/B]

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[I][COLOR="Black"]Couple de Perruche à croupion rouge.
Le mâle est à gauche de la photographie (Wikipédia).
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[B][U][COLOR="Black"]Description :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]C'est une perruche élégante mesurant 28 cm de long.
Le plumage du mâle présente une dominante vert émeraude avec le ventre jaune, le croupion
rouge, les ailes et le haut du dos bleu clair.
La femelle a un plumage moins voyant avec un poitrail presque jaune, un ventre vert olive,
des ailes et un dos vert sombre (on peut noter des plumes bleu turquoise sur la racine des
ailes), l'extrémité des ailes bleu foncé et surtout l'absence de rouge au croupion, qui est d'un
vert vif.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]Dans toutes les dernières années, l'espèce est pourtant localement menacée par les
Etourneaux et les Moineaux domestiques importés d'Europe, qui la délogent de ses cavités
de nidification.
Aussi, les habitants de certaines agglomérations, ont-ils commencé par suspendre des
nichoirs à l'intention des Perruches à croupion rouge, qui jouissent d'une grande popularité.[/COLOR][/B]

[B][U][COLOR="Black"]Alimentation :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]Dans les régions à population humaine assez dense, la Perruche à croupion rouge se nourrit
surtout de semences de "mauvaises " herbes et fruits de diverses herbes potagères.
Elle montre une prédilection pour le Garou (Bois gentil) ou (Sainbois) importé, que les
fermiers plantent souvent en guise de coupe-vent.
Elle mange en outre des parcelles d'écorce de ce buisson.
De grandes quantités de charbon de bois ont té trouvées dans l'estomac de toutes les
Perruches à croupion rouge examinées.
L'espèce ne ravage jamais les champs de blé, bien qu'elle occasionne parfois de sérieux
dégâts dans les jardins, on la considère d'autre part come utile, parce qu'elle détruit aussi
beaucoup de mauvaises herbes.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]Les Perruches à croupion rouge recherchent généralement leur nourriture par terre.
De temps en temps, on peut les observer aussi dans les buissons et les arbres, à la recherche
de fruits comestibles.
Grâce aux teintes vertes du dessus du corps, elles sont parfaitement camouflées lorsqu'elles
se trouvent au sol et difficilement repérables par leurs principaux ennemis : les petits oiseaux
de proie...[/COLOR][/B]
[B][COLOR="Black"]Elles ne sont pourtant guère vigilantes !
Souvent, elles deviennent une proie facile pour les chats rôdeurs.[/COLOR][/B]

[B][U][COLOR="Black"]Préparation (parade) :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]Très tôt au printemps, c'est-à-dire début août, les oiseaux commencent à parader.
Les partenaires se nourrissent plus fréquemment, tout en criant fortement, en hochant la
tête et en faisant trembler les ailes.
Les mouvements de la tête de haut en bas sont primitivement un comportement
accompagnant les efforts pour remonter la nourriture à dégorger, ils semblent pourtant être
exagérés secondairement.
Ainsi, ces mouvements sont devenus un moyen de faire passer les réactions de la femelle, et
constituent donc un véritable comportement de parade.
En nourrissant leur partenaire, les oiseaux étendent aussi la queue en éventail.[/COLOR][/B]

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[I][COLOR="Black"]Couple au sol cherchant des semences de graminées.
Wikipédia Commons/Arthur Chapman.[/COLOR][/I]

[B][U][COLOR="Black"]Nidification (ponte):[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]La recherche de l'emplacement du nid commence environ deux semaines avant la ponte.
D'abord, le mâle seul part à la recherche, inspectant plusieurs cavités dans les grosses
branches, il n'y entre pourtant jamais, mais se borne à "donner son avis" à l'extérieur.
Lorsque le mâle a trouvé un emplacement qui semble convenir, il y reste assis ou y revient
fréquemment, jusqu'à ce que sa compagne le rejoigne et entre immédiatement, sans la
moindre hésitation.
Dorénavant, "Monsieur" montera la garde à l'entrée du nid.
C'est toujours la femelle qui décide en dernier lieu, si elle acceptera la cavité.
Cette description du comportement lors de la recherche de l'emplacement du nid, vaut en
principe pour toutes les Perruches platycerques examinées jusqu'ici.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]La ponte comprend de 4 à 7 œufs, dimensions : 20-21 X 22-25 mm.
Pendant les premiers jours, le mâle reste fidèlement dans le voisinage immédiat du nid, afin
de pouvoir prévenir son épouse en cas de danger menaçant.
A son appel, celle-ci quitte son nid et tous deux s'envolent ensemble.[/COLOR][/B]

[B][U][COLOR="Black"]Couvaison :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]Après quelques jours de couvaison, le zèle du mâle semble manifestement se refroidir...
Il recherche à nouveau les volées de célibataires qui continuent à exister même en période
de reproduction.
Il quitte ce groupe environ toutes les heures, afin de nourrir sa femelle.
Le mâle s'approche du nid en criant et hachant la tête.
Les deux partenaires s'envolent vers un arbre proche, où la femelle est nourrie.
Chez les espèces du genre Neophema, les femelles sont également nourries dans un arbre
voisin, tandis que la Perruche ondulée nourrit sa femelle à l'entrée du nid.
Généralement, la femelle retourne immédiatement au nid, mais il se peut aussi que les deux
partenaires fassent une promenade, laissant parfois le nid sans surveillance pendant une
demi-heure...[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]Les œufs sont pondus toutes les 48 heures, mais parfois les intervalles deviennent plus
longs vers la fin de la ponte.
La durée de couvaison des divers œufs ne semble pas toujours égale.
Elle oscille entre 17 et 20 jours, étant un peu plus longue pour les premiers œufs de la nichée.
Les mêmes différences sont connues par d'autres petites espèces (par exemple chez le
Martinet à ventre blanc).
La femelle reste au nid jusqu'à l'éclosion du dernier jeune.[/COLOR][/B]

[B][U][COLOR="Black"]Jeunes (oisillons) :[/COLOR][/U][/B]

[B][COLOR="Black"]Les premiers jeunes sont exclusivement nourris par la femelle, probablement en partie avec
la nourriture que le mâle lui a passée.
Ensuite, la femelle raccourcit progressivement les périodes qu'elle passe à réchauffer ses
jeunes, et les deux parents s'activent à nourrir les jeunes au nid.
La femelle passe la nuit au nid jusqu'au moment de l'envol du dernier jeune.
Les oisillons sont gavés toutes les 30 à 45 minutes.
Généralement, les deux parents arrivent au nid ensemble, mais y entre tour à tour, la femelle
d'abord et puis le mâle.
La femelle attend ensuite la réapparition de son mâle, et les deux oiseaux s'envolent ensemble[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]La période passée au nid varie également selon les jeunes.
Elle oscille entre 25 et 35 jours, avec une durée moyenne de 29 à 30 jours.
Habituellement, ils prennent l'envol dans l'ordre de leur naissance, mais les derniers jeunes
restent comparativement plus longtemps au nid que les premiers.
A mon avis, il se peut que les jeunes plus âgés, disposent de facultés plus développées pour
quémander leur nourriture, en reçoivent en comparaison beaucoup plus que les cadets, dont
le développement physique serait ainsi quelque peu retardé.
D'autre part, la durée de la période passée au nid ne semble guère influencée par les
circonstances climatologiques et les ressources alimentaires...[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]Les Perruches à croupion rouge continuent à vivre en groupe pendant la période de
reproduction.
Souvent, plusieurs arbres voisins abritent différents couples reproducteurs.
Le mâle se borne à défendre la cavité du nid et ses abords immédiats contre des congénères.
Cette défense du territoire débute comme c'est le cas chez toutes les Perruches platycerques
par le chant et un hochement continuel de la queue, et se poursuit finalement par un vrai
combat à coups de bec.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]La période de reproduction va de septembre à décembre, mais elle est souvent subordonnée
aux conditions climatiques.
Si les pluies de printemps tardent à venir, la reproduction ne débute qu'en novembre ou
décembre.
Par contre, elle peut se prolonger, si les pluies sont abondantes, jusqu'en été ou même tard
en automne (mai), alors que les températures plus basses vienne y mettre un terme.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"][U]Captivité :[/U] [/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]La Perruche à croupion rouge est, avec la Callopsitte et l'Omnicolore, parmi les Perruches
platycerques les plus fréquemment gardées.
Ses besoins sont presque aussi modestes que ceux des espèces de Platycercus, mais elle est
plus sensible au froid, et se tient souvent "en boule", les plumes hérissées, par basse température.
Il faut être vigilant si ,elle doit hiverner en volière extérieure.[/COLOR][/B]

[B][COLOR="Black"]L'espèce ne crie jamais, par contre, les deux sexes font entendre un agréable chant gazouillant.
En période d'élevage, ces oiseaux sont agressifs envers d'autres Perruches, et doivent donc
être logées par couples isolés.
En captivité, des croisements ont été obtenus à plusieurs reprises, surtout avec d'autres espèces du genre "Psephotus" (Perruches multicolore et à ailes d'or), ainsi que plus rarement
avec celles du genre "Platycercus" (Perruches Omnicolore et de Stanley), et avec la Perruche
de Barnard.
En outre, plusieurs mutations ont été fixée, (voir lien ci-après)

[B][COLOR="Sienna"][U]Excellent lien vers : Description et mutations de la Croupion rouge[/COLOR][/B][/U]

[url]http://grassparrots.free.fr/croupion/croupionmenu.htm[/url]


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