Le bénévole, une espèce en voie de disparition ?
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Le bénévole, une espèce en voie de disparition ? Pièce jointe 110597 Jean-Michel Cazes Président du CDE Pourtant un grand quotidien français, titrait récemment : « Plus nombreux et plus jeunes, les bénévoles Français ». Malheureusement ce n’est pas le cas pour nos associations, nous voyons arriver quelques fois des jeunes qui ont besoin de s’engager, mais le bénévolat a changé, on est passé du bénévolat fidèle au zapping. Cette démarche est souvent à la fois altruiste et égoïste. Je pense aussi que ces jeunes ont du temps à perdre mais pas de temps à consacrer à une organisation ? Prenez l’exemple de Paul LAUCOURNET, trésorier du CDE, depuis 37 ans ! Le bénévolat, c’est étymologiquement une « bonne volonté » celle de rendre un service désintéressé. Selon le Ministère de la Ville de la Jeunesse et des Sports, il y aurait en France 16 millions de bénévoles qui animent 1,3 millions d’associations recensées. Certaines sont de vraies entreprises, c’est un peu le cas du CDE avec un chiffre d’affaires avoisinant le demi-million d’euros ! Le CDE n’a pas de salarié, tous travaillent volontairement et gratuitement, « sans la pression du patron ni l’obligation de résultat » comme l’ironisent certains… Pas toujours vrai, même s'il me paraît difficile d’exiger d’un bénévole le même résultat qu’un salarié. Avis aux amateurs jeunes et/ou moins jeunes ! Face au développement des réseaux sociaux, les rumeurs, la manipulation, la diffusion de fausses informations, la facilité de partage rend leur prolifération difficile à vérifier. Aujourd’hui le CDE est confronté à ces rumeurs et plus particulièrement en ces périodes de contraintes sanitaires et de changement de statut du perroquet « Gris du Gabon ». Nous recevons régulièrement des demandes d’information ou nous pouvons trouver tout et son contraire ! Un éditeur est un passeur, a-t-on coutume de dire. Un passeur d’idées, certes, mais aussi, un passeur de solutions en écho aux interrogations des éleveurs d’oiseaux que nous sommes. La revue des Oiseaux Exotiques résiste tant bien que mal, en innovant et en ne publiant que des articles authentiques et vérifiés par des auteurs, les mieux à même d’y répondre. Cette revue est notre véritable vitrine de l’excellence de l’élevage d’oiseaux. L’édition de revue ? Un métier complexe aux multiples facettes que l’on peut résumer par un slogan : une bonne connaissance des sujets sur un bon support, la revue des Oiseaux Exotiques répond à ces critères. Amis Cédéistes, faites la connaître, faites de nouveaux abonnés, c’est plus que jamais notre passeport pour l’avenir de notre passion, croyez-moi, je mesure mes mots… Ce n’est pas une rumeur, mais malheureusement une réalité, surtout pour les éleveurs d’espèces non domestiques ! Un peu moins de 4000 oiseaux ou plus si l’on prend en compte l’ensemble des volatiles durant notre Festival d’Oiseaux Exotiques dans notre salle d’exposition de Chantonnay mi-octobre, du jamais vu depuis Strasbourg en 1992. Je vous en laisse découvrir les coulisses dans les pages qui suivent. Un coup de chapeau à nos amis de la Réunion qui ont envoyé une soixantaine d’oiseaux que nous avons récupérés à Orly. Je ne saurais clore cet éditorial sans associer la trentaine de véritables bénévoles, toute l’année à votre service, pour vous souhaiter nos vœux de bonheur et de santé à l’occasion de cette nouvelle année 2017, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers. Merci de votre confiance. Jean-Michel Cazes |
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