La Perruche de Paradis
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LA PERRUCHE DE PARADIS - (Psephotus pulcherrimus) Pièce jointe 123511 Pièce jointe 123512 Originaire de l'intérieur du sud et du Centre de Queensland et le Nord de la Nouvelle - Galles du sud. Vers la fin du Siècle dernier, on pense que cette espèce, la plus belle des Perruches australiennes, s'était éteinte, en effet, les questions diffusées afin de connaître son mode de vie et sa dispersion, restèrent sans réponse. Heureusement, un certain Mr. C.H.Jerrard découvrit cet oiseau en 1921 dans le sud du Queensland. Mr. Chisholm (The Emu, Vol 22 N°. 1. 1922) a publié un rapport détaillé, illustré de nombreuses photos concernant cette redécouverte historique. Il y a quelques années, de nombreuses rumeurs parlaient à nouveau de plusieurs nouvelles découvertes de Perruches de paradis, mais ces bruits ne furent pas officiellement confirmés. Si ces oiseaux existent encore dans la nature, ils doivent être rares. Pièce jointe 123513 Pièce jointe 123514 Des rapports antérieurs font état d'observations par couple où par petits groupes familiaux, que l'on avait vu dans les immenses plaines herbeuses où dans les arbres longeant les cours d'eau, ou encore dans les bois ouverts. Il s'agissait d'un oiseau assez familier, qui se laissait approcher de près avant de s'envoler d'un vol assez rapide et ondulant. Le cri noté était un doux sifflement, plusieurs fois répété sur des diapasons différents. Ces oiseaux passaient beaucoup de temps sur le sol, recherchant des semences de graminées. Ils récoltaient ces semences en passant le bec de bas en haut de l'épis. C'est de la même manière que se nourrit la "Perruche terrestre" (Pezoporus wallicus) Le nid se trouvait dans un nid de Termites, la chambre de couvaison était précédée d'un tunnel n'ayant qu'un diamètre de 5 cm et une longueur de plus de 20 cm. Les 4 à 5 œufs blancs reposaient sur une couche de fins résidus, accumulés sur le fond de la chambre de couvaison en cours de creusement. Les jeunes couverts de duvet blanc, éclosaient après une incubation de 3 semaines, ils restaient au nid pendant environ 5 semaines. Après leur envol, ils restaient longtemps en compagnie de leurs parents formant ainsi les petits groupes familiaux observées. Pièce jointe 123515 Quoique les méthodes plus modernes d'alimentation et de logement nous permettraient actuellement de garder facilement ces oiseaux en volière et de les faire nicher, aucun amateur n'a réussi dans le courant du Siècle dernier, lorsque cette espèce put être régulièrement importée en Angleterre. Il est probable que l'on ne parviendra plus jamais compter cette espèce parmi les oiseaux de volières. |
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