Homéopathie dans l'élevage des oiseaux
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Source : Club Ornithologique de Geùbloux (GA) - La Bruyère
Auteur : PAUL Michel Lu pour vous, uniquement pour information Je ne peut être tenue responsable des opinions et des infos contenues dans le présent texte. Homéopathie dans l'élevage des oiseaux Réflexions sur les traitements homéopathiques des maladies des oiseaux. Pièce jointe 122615 1 : Poudre de thym La poudre de thym est d’une fabrication des plus simples et peut faire des miracles dans votre élevage. Tout le monde connaît les bienfaits du thym : antibiotique naturel contre toutes infections respiratoires et digestives. Voir les diverses applications homéopathiques. Fabrication de la poudre : Ma méthode est simple, dans un moulin à café électrique 4 cuillères à café bien bombée du thym émietté et 8 comprimés de levure de bière, moudre plus ou moins 2 minutes et normalement vous devez avoir une poudre comme du talc. Cette poudre peut-être saupoudrée à raison d’une pointe de couteau sur les graines ou sur la pâtée. Toute l’année comme traitement préventif ou curatif pour de nombreuses maladies. Elle peut également être saupoudrée sur le sable du fond de cages. Cela désodorise et participe à la lutte contre la coccidiose. 2 : oscillococcinum : Produit homéopathique vendu en pharmacie pour les états grippaux du laboratoire Boiron. Traitement immunitaire pour les oiseaux en préventif contre le refroidissement avant les expos et l’hiver. Faire dissoudre une dose oscillococcinum (tube) dans une bouteille 1,5 L d’eau de source et distribuée pendant une semaine aux oiseaux. Bien sûr, l’eau doit être renouvelée tous les jours. L’homéopathie des animaux. Toutes les espèces animales peuvent recevoir des médicaments homéopathiques, ils s’avèrent être une thérapeutique : * Efficace, * Non toxique et non iatrogène (pas de problème de surdosage ou de réactions spécifiques), * Non résiduelle (intéressant pour les productions animales : lait, viande, ou pour les chevaux de course), à partir du moment où les symptômes présentés par le (s) malade (s) sont nets et assortis de modalités précises désignant le tableau pathogénétique d’un médicament homéopathique. Les matières médicales pour soigner les animaux sont les mêmes que celles écrites pour soigner les humains. Il n’existe pas de formule spécifique à usage vétérinaire. Par contre, il existe des livres de Thérapeutique vétérinaire homéopathique(Livre : L'homéopathie vétérinaire : Chats-chiens-chevaux-oiseaux : Philippe de Wailly (Auteur)) Les plus grands utilisateurs d’homéopathie vétérinaire sont : 1. Les éleveurs d’herbivores (ruminants et équins) appartenant à une filière d’élevage agrobiologique , pour soigner les bovins laitiers, caprins, ovins, chevaux. L’homéopathie est une alternative intéressante pour soigner les diarrhées, les troubles respiratoires de ces tout-petits. • Pathologie digestive (diarrhée des veaux par exemple) : Sous l’action de la thérapeutique homéopathique, les symptômes évoluent vers la guérison avec une efficacité aussi rapide que celle des antibiotiques, antispasmodiques, et autres anti… sans générer de résistance bactérienne. 2. Les propriétaires d’animaux de compagnie (chiens, chats, oiseaux). Les motivations des propriétaires pour opter pour l’homéopathie reposent principalement sur trois réflexions • Leur animal a une pathologie complexe ou chronique qui ne cède pas à la thérapeutique classique. Pourquoi ne pas essayer l’homéopathie. • L’animal est âgé, fortement médicamenté et la pathologie dont il souffre actuellement ne peut pas être soignée par allopathie, car il y aurait des risques d’incompatibilité médicamenteuse : par exemple chien diabétique qui présente des troubles de comportement. 3. Un intérêt particulier pour les oiseaux nous a montré l’efficacité de l’homéopathie chez ces animaux , qu’ils soient de cage, de volière ou d’élevage. Ainsi avons-nous soigné des Perroquets atteints de pica, des Poules pondeuses en diminution de courbe de ponte. Etc. Huile essentielle et plantes aromatiques et leurs utilisations pour nos oiseaux. Pour ma part je les utilise partout dans la maison elles sont vraiment bénéfiques pour les oiseaux. Les plantes aromatiques peuvent s’utiliser en huiles essentielles ou en « frais ». Les deux méthodes sont bonnes, le seul but étant simplement de rendre `à nos oiseaux leur santé par des produits BIO au lieu de passer systématiquement par des antibiotiques. L’effet est réel et les plantes aromatiques peuvent s’utiliser toute l’année aussi bien de façon curative que préventive. Les huiles essentielles sont certainement le moyen le plus simple à utiliser pour les éleveurs qui ne possèdent pas de jardin ou en hiver. De nos jours on peut s’en procurer un peu partout, mais attention à la qualité, qui doit être BIO et le produit certifié. Les huiles essentielles s’utilisent : soit en diffusion dans la pièce d’élevage à l’aide d’un diffuseur électrique ou autre muni d’un minuteur si possible. (Pratique pour pouvoir fractionner les temps de diffusion, par exemple 3 minutes aux 6 heures). Ou directement dans l’eau de boisson à la dose d’une à deux gouttes par litre d’eau toujours additionné d’un dispersant. En effet l’huile se disperse très mal dans l’eau. Vous devez donc acheter un dispersant (vendu dans le même magasin) ou alors pour disperser les gouttes d’huile dans une petite cuillère de sucre glace ou d’argile verte en poudre. Vous diluerez ensuite le tout dans l’eau tiède. Les trois huiles essentielles que j’utilise sont le thym, la sarriette et l’origan qui ont tous trois des propriétés antiseptiques très puissantes, anticoccidiens et vermifuges. Excellent pour les voies respiratoires et digestives. Elles combattent les fermentations intestinales, les diarrhées, les états grippaux et activent l’élimination des toxines. Pour ma part j’utilise les huiles essentielles seulement en hiver. En effet je cultive mes propres plantes pour mes oiseaux. Je leur fournis donc de la sarriette, du thym, de l’origan, du chou frisé ou vert, les fleurs de soucis et de tagètes. Pour la Variole le traitement homéopathique. On donne préventivement en juillet et même l'hiver (février), des granulés de Vaccinotoxinum 7 CH et de Diphtérotoxinum 12 CH. Ces produits sont en tubes constituant chacun une dose pour environ 100 à 150 oiseaux. On met une dose dans un litre d'eau non chlorée (eau de source), qui sert pour une semaine. Puis on recommence une semaine plus tard avec le second produit. Pour un petit nombre d'oiseaux, on réduit le nombre de granulés proportionnellement au volume d'eau à utiliser. Il est utile de traiter également en février. Prévenir c’est guérir : PAUL Michel |
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