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SERIN A POITRINE CITRON (VIE ET REPRODUCTION)
Pièce jointe 108038 Serinus citrinipectus Le Serin à poitrine citron vit dans la partie sud et sud-est de l'Afrique. On le rencontre dans les savanes, les parcs et les jardins. J'ai pris contact et je le suis resté en relaion avec un amateur enthousiasme sud-africain du nom de Hugh Chittenden. Il m'a déjà fait parvenir des articles qu'il avait écris sur cette espèce. Il a également été à la base de l'initiative de "Birdinfo", un autre site Internet qui mérite une visite, son adresse : http://www.birdinfo.co.za. On peut y trouver un rapport complet des recherches faites par Hugh au sujet de la vie du serin à poitrine citron. Je le remercie aussi pour l'autorisation d'utiliser ses photographies. Biotope Pièce jointe 108037 Hyphaene natalensis Le Serin à poitrine Citron a une préférence marquée pour le palmier de l'espèce "Hyphaene natalensis" dans l'intention d'y construire son nid. Ce dernier est souvent situé dans une fourche constituée par le tronc et une feuille de ce palmier. Comme vous n'êtes pas sans l'ignorer, les palmiers n'on généralement pas de branche mais de grandes feuilles implantées directement sur le tronc. Les matériaux utilisés par cette espèce sont des fibres extraites des feuilles du palmier mélangées à des restes de fleurs et le tout solidarisé par des toiles d'araignées. Ce palmier n'offre aucune nourriture au Serin à poitrine citron mais l'oiseau vit comme qui dirait en symbiose avec ce végétal et son aire de répartition épouse celle de l'arbre ! Une grande partie de la savane peuplée par de nombreux spécimens de ce palmier se trouve en République d'Afrique du Sud et au Mozambique. Ces arbres sont malheureusement de plus en plus utilisés par l'homme comme matière première dans la confection de vin de palme. Les feuilles sont également utilisées dans la fabrication de paniers, de chapeaux et d'autres objets usuels à destination de l'industrie touristique. Cela n'est pas très bon pour le Serin à poitrine citron et l'espèce étant constamment dérangée, elle a bien des difficultés à se maintenir. Une enquête effectuée au Kwazulu-Natal en 2007 a montré que sur 22 nids découverts, seulement 8 d'entre eux montraient des traces qui pouvaient prouver leur utilisation par des oiseaux adultes pour se reproduire. Tout cela fait que l'avenir de cette espèce dans son habitat naturel est bien incertain. Dimorphisme sexuel Les sexes sont aisément reconnaissables à leur plumage respectif. Le mâle a un menton et une poitrine couleur jaune citron alors que la femelle présente du brun clair à ces endroits précis. Le croupion des deux sexes est jaune vif. Le mâle possède une tache claire au-dessus de l'œil, elle est souvent jaune clair tandis qu'elle est blanc sale à brun clair chez la femelle. Il se trouve également une tache jaune clair sur la joue du mâle, elle est blanc sale ou brun clair chez la femelle. Pièce jointe 108043 Pièce jointe 108044 De gauche à droite, mâle et femelle. Le bas-ventre est blanc chez les deux sexes. Le plumage de la tête est gris strié de noir, les flancs et le dos sont brun clair strié de brun. La queue est gris foncé à noire, un remarquable liseré blanc sur la fin. Le jeune Serin à poitrine citron ressemble à la femelle mais son croupion est d'un jaune plus clair et les flancs et la poitrine sont marqués de fines stries qui disparaissent lors de la première mue. Tout de suite après cette dernière, les jeunes mâles vont vaguement montrer ce que sera leur plumage adulte définitif. Il faudra attendre une année toutefois pour voir les jeunes arborer leur plumage adulte définitif. L'expérience m'a appris que bien des jeunes Serins à poitrine citron mâles présentent un fin reflet jaune sur le plumage avant qu'ils n'aient mués, c'est toutefois affaire de spécialiste car très difficile à discerner. Sous-espèces On ne connaît pas de sous-espèce au Serin à poitrine citron bien que j'aie été en possession d'un couple d'importation dont les membres me semblaient plus gros d'une fraction et remarquablement marqués plus clairement que mes autres oiseaux de la même espèces. Je n'ai hélas jamais pu obtenir de descendance de ces oiseaux. Bien que n'ayant pu obtenir quoi que ce soit comme renseignements au sujet de l'origine de ces oiseaux, je crois qu'il faut attribuer ces différences aux "écarts géographiques" de la race. La volière Cette espèce n'a pas seulement été découverte for tard mais les spécimens importés en Europe ne furent jamais très nombreux. On en importait environ 2.000 annuellement du Mozambique alors que la population sauvage atteignait à peine 50.000 oiseaux. Depuis l'interdiction intégrale de toute importation intervenue voilà bientôt 10 ans, il nous faut faire avec le maigre cheptel d'oiseaux présents dans nos volières européennes. Combien en reste t'il ? - je n'en ai aucune idée.... Des contacts pris avec d'autres amateurs de cette espèce j'ai pu conclure qu'il n'est pas toujours aisé de faire se reproduire le Serin à poitrine citron. J'ai pourtant pu lire dans plusieurs ouvrages que ce n'était pas difficile, et mon expérience m'a montré que c'est ainsi, enfin... Il faut savoir au départ que cette espèce se reproduit de décembre à mars dans son biotope d'origine. Les oiseaux fraîchement importés aimaient se tenir à cette période de l'année pour perpétuer l'espèce. Les amateurs ne respectant pas ce critère de base, il n'était guère question d'élevage domestique en Europe à ce moment là. Comme c'était le cas pour beaucoup d'exotiques africains, à peine arrivés chez l'amateur ils étaient logés dans une volière communautaire extérieure dans laquelle on pouvait découvrir avec un peu de chance une tentative de nidification, je dis bien "tentative" ! La mauvaise saison arrivant avec octobre, notre climat tempéré humide faisait le reste. Il n'en sortait rien et nous pouvons nous estimer heureux si certains volatiles survivaient ! Il y avait évidemment de rares exceptions qui confirmaient la règle mais pour être rares elles l'étaient ! Ceux qui s'adonnaient à l'élevage plus artificiel, c'est-à-dire à l'intérieur avaient un peu plus de chance. Ce n'était toutefois pas une sinécure, affirmer cela c'et aller un "nid trop loin". Les oiseaux intervenants dans l'élevage actuellement pratiqué sont souvent des descendants de ces précurseurs, après bien des générations bien sûr. Je n'oserais cependant pas garantir qu'il ne se trouve pas de ci de là encore un oiseau venant directement de son continent d'origine. Enfin, tout cela pour dire que la période d'élevage a évolué conséquemment à la situation connue ces dernières années. Le Serin à poitrine citron est une espèce paisible en volière communautaire, ses représentants ne sont pas bagarreurs contrairement à certains autres Serins. Le Chant du Serin à poitrine citron est agréable à entendre et l'oiseau l'émet régulièrement. Alimentation Je donne une alimentation simple à mes Serins à poitrine citron. Il s'agit d'un bon mélange pour oiseaux européen et un autre pour exotiques. J'y ajoute parfois du millet en grappe et des graines de santé. Je n'oublie pas de donner du grit et de los de seiche. L'eau de boisson est renouvelée journellement comme celle du bain. J'offre de temps en temps un de de chicon (endive) et un morceau de pomme, mes oiseaux n'en raffolent vraisemblablement pas contrairement au mouron des oiseaux qui est plus prisé. Ils apprécient également du pissenlit en boutons; du podagraire, de l'oenothère bisannuel et de la bardane à poils courts. En présence des jeunes, j'utilise de la pâtée aux œufs de ma composition, elle est simple, trois biscottes (sans sel) et un œuf cuit dur, l'écaille de cet œuf est bien moulue et ajoutée à la pâtée avec un peu de miel, des vitamines et des minéraux selon les doses reprises sur les flacons de ces deux derniers composants. Je congèle des portions et j'en sers une quotidiennement à mes oiseaux en y ajoutant des pinkies décongelés et un rien de niger. |
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