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MALADIES BACTERIENNES AVIAIRES
Une hygiène irréprochable et une bonne alimentation variée, c'est déjà une bonne réussite à la détention de nos oiseaux. Pièce jointe 100425 Les maladies infectieuses peuvent être regroupées en trois catégories, selon leur origine : 1) Bactérienne - 2) Virale - 3) Parasitaire. * 1) Les Bactériennes : Salmonellose : Chez les oiseaux, la plus courante est celle qui provoque la parathyphose. La contagion par voie digestive est la plus fréquente et s'effectue par l'intermédiaire de graines ou d'eau souillées ou même par les fientes et peut se transmettre à la progéniture par les œufs. Le Canari malade est abattu, son plumage est désordonné, ses fientes sont verdâtres et diarrhéiques, il maigrit très rapidement, a le ventre gonflé et la respiration forcée. La Salmonellose est mortelle pour les jeunes oiseaux, et les adultes qui guérissent spontanément sont porteurs de la maladies qu'ils finissent par transmettre à leurs jeunes. Le diagnostic n'est certain qu'après un examen bactériologique. Le traitement de base sur l'isolement de l'oiseau malade ou suspect, l'administration judicieuse d'antibiotiques ou de sulfamides et la désinfection des logements. Si l'on veut évier la Salmonellose lorsque l'on fait de l'élevage, il est possible de recourir à la vaccination hypodermique ou a un vaccin administré par le bec, mêlé à l'eau de boisson. Choléra : Cette maladie affecte bien plus les oiseaux d'élevage que les espèces de la nature. L'évolution de cette infection est très rapide et conduit presque toujours à la mort de l'oiseau Le Choléra peut se présenter sous forme aiguë. La plus fréquente : l'oiseau paraît soudain abattu et montre des symptômes de malaises digestifs ( soif intense, perte de l'appétit, amaigrissement), respiratoires ( respiration accélérée). Les fientes sont diarrhéiques et sanguinolentes et le bec est encombré de mucosités. La mort survient rapidement. Les formes chroniques se manifestent par un amaigrissement, un affaiblissement lent et des diarrhées, avec des localisations articulaires accompagnées de boiterie. La maladie se prolonge alors pendant une quinzaine de jours avant que l'oiseau ne décède. Afin d'éviter la contagion, il faut isoler le malade ou le suspect, brûler journellement ses fientes et éliminer (euthanasie) un sujet atteint. La vaccination préventive est possible, mais le traitement fondé sur l'administration de sulfamides (voir vétérinaire aviaire) donne des résultats plus qu'incertains. Streptococcie : Cette affection se transmet par l'ingestion de substances contaminées ou peut être transmise par piqûre de parasites externes. L'oiseau malade souffre de troubles digestifs (anorexie, soif intense, diarrhée jaune), de somnolence, d'un rapide amaigrissement, tandis que le bec et les paupières deviennent purulents. La mort survient généralement en quelques jours. On peut toutefois essayer de traiter avec des antibiotiques. Colibacillose : La transmission s'effectue par l'ingestion d'aliments ou de liquides contaminés et peut dans certains cas affecter l'humain. Cette maladie se manifeste par des perturbations de la digestion et de fréquentes diarrhées liquides verdâtres, abattement et dyspnée, régurgitation des mucosités, perte de l'appétit et amaigrissement rapide. Les plumes qui entourent le cloaque sont incrustées de fientes sèches. La mort survient au bout de 4 à 5 jours. La Colibacillose se manifeste sous la forme d'une septicémie aiguë ou d'une nécrose hépatique. Il convient de prendre des sanctions sévères, en brûlant journellement les fientes (pour éviter les risques de propagation) et d'euthanasier les sujets les plus gravement atteints. Le traitement à base de streptomycine et de tétracycline associées donnent des résultats plus satisfaisants que dans les cas de Choléra. Botulisme : Cette maladie provoque une diminution de la résistance aux infections, amaigrissement, diarrhée, paralysie progressive, perte de plumage et affecte la reproduction. La transmission se fait par des aliments contaminés. Il n'existe jusqu'à présent aucun traitement, ni de guérison spontanée. Tuberculose : Il s'agit d'une maladie peu commune qui se transmet d'oiseau à oiseau ou d'humain à oiseau. La Tuberculose s'attaque surtout à l'appareil digestif ( diarrhée, anorexie) avec des complications pulmonaires. On a signalé des formes chroniques avec des localisations buccales et conjonctivales. Le diagnostic certain exige des examens de laboratoire (Clinique Aviaire). Cette maladie est incurable et, dans la mesure ou elle est contagieuse, il est préférable d'euthanasier les sujets atteins en les brûlants, de même que leurs fientes. Pseudomonose : Les symptômes se manifestent par une grande faiblesse, une anémie, des diarrhées blanchâtres, une conjonctivite et un refroidissement, parfois un choriza muqueux purulent. Il est parfois possible de guérir les malades par un traitement à base de tétracycline ou d'autres antibiotiques, a voir avec votre spécialiste aviaire. Spirochétose : Cette maladie se transmet par des piqûres d'acariens aux jeunes oisillons et son issue est souvent fatale. Les symptômes sont ceux de beaucoup de maladies infectieuses : Fièvre, diarrhée et plumage hérissé. On distingue une forme chronique, avec paralysie de la tête, des ailes ou des pattes, avant que le décès ne survienne. Néanmoins il faut savoir que, les Spirochètes sont sensibles à la pénicilline et à la tétracycline. * 2) Virale : Ornithose : Cette maladie, qui à fait tant couler d'encre au début du siècle dernier, alors qu'elle était considérée comme dangereuse pour l'espèce humaine et que la plus grande confusion régnait à son sujet, est fort peu commun chez les Canaris. Les symptômes sont très divers et ne se manifestent pas tous forcément : diarrhée verdâtre, respiration accélérée, écoulements séreux des yeux et des narines, soif intense, forte fièvre. La difficulté à guérir cette affection est le fait que les spécimens qui survivent sont porteurs du virus, obligeant à euthanasier les sujets atteints et à procéder à une sévère désinfection de la cage ou la volière qui les abritait. Un traitement éventuel consiste en l'administration d'Auréomycine et de Tétramycine. * 3) Parasitaire : Maladies causées par des parasites internes : Coccidiose : Il s'agit d'une affection relativement commune, contagieuse, rebelle et chronique responsable de beaucoup d'échecs d'élevages. Elle provoque des troubles digestifs (diarrhées rapidement sanguinolentes et vomissements) et généraux (abattements et amaigrissants). Après avoir isolé le sujet atteint, brûler ses fientes et désinfection de la cage, on peut traiter la maladie par des sulfamides et inclure dans le régime alimentaire des ferments lactiques. Malaria (Paludisme) : Cette maladie se transmet par la piqûre de moustiques porteurs du "Plasmodium gallinaceum" parasite des globules rouges dans de nombreuses espèces aviaires. Le Paludisme des oiseaux se caractérise par un état fébrile et anémique, et une décoloration des muqueuses. La mort s'ensuit rarement. La prudence est de mise concernant des espèces vendues illégalement d'importations frauduleuses... Infestations de Ténias : J'ouvre ici une parenthèse, car il y a des amateurs qui complètent l'alimentation de leurs protégés avec de la nourriture vivante Ce n'est pas une maladie très courante, mais qui se traite avec succès. Elle affecte essentiellement les oiseaux insectivores qui ingèrent les hôtes des Ténias (vers, coléoptères, œufs de fourmis, mouches, Buffalo, pinkies, etc..), qu'il s'agisse d'oiseaux en captivité ou en liberté. Au début de l'infestation, l'oiseau ne montre aucun signe de malaise, au fur et à mesure que les Ténias se multiplient, le sujet perd de sa vitalité, maigrit tout en mangeant copieusement et souffre de diarrhées. Le traitement consiste à administrer un vermifuge et à substituer une solution aqueuse à 1% de sulfate de cuivre à l'eau de boisson (toujours prendre des références auprès d'un spécialiste aviaire). Candidose : Un champignon microscopique se développe dans la cavité buccale et dans les muqueuses de l'œsophage qui sont recouvertes de plaques grisâtres ou jaunâtres. Les Canaris atteints perdent leur vitalité, souffrent d'anorexie et ont de grandes difficultés à déglutir. Le traitement consiste à détacher ces plaques à l'aide de petites pinces, opération fort délicate et à appliquer 2 fois par jour, une pommade composée de 20 parties de glycérine et 1 de teinture d'iode. Si l'on a du mal à extirper les plaques, il faut les badigeonner d'huile d'olive vierge pendant plusieurs jours. Maladie causée par un parasite externe : Pou rouge : Cet acarien ne vit pas sur l'oiseau mais sur les éléments qui l'environnent et, la nuit tombée s'acharne à piquer avec son rostre et à sucer le sang de l'oiseau. On ne doit, en aucun cas, recourir aux insecticides classiques (DDT par exemple) qui sont bien trop dangereux pour l'oiseau lui même. Il est préférable d'utiliser des insecticides spécifiques (Bi-Poux par exemple) que l'on peut pulvériser en toute quiétude sur tous les accessoires et recoins de la cage ou de la volière. Préparez quotidiennement un bain où vous aurez verser une solution de Lisophorme à 5%. Une fois les poux éliminés, veillez à effectuer un traitement préventif, tous les deux à trois mois. |
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