Au Paradis des Canaris - Les différentes races de canaris de posture

Le Gibber italicus (Ses origines)

Il faut mentionner que ce canari frisé léger de position nommé aussi dans son pays d'origine,
le "Septem italicus".
Il appartient à la première race italienne de canari de posture qui ait été officiellement
reconnue en février 1951 par les organisations internationales d'éleveurs de canaris.

Ses origines sont très intéressantes.
Il y à un peu plus d'une centaine d'années, les éleveurs du Nord de la France obtinrent, après
quelques années d'expériences, le Hollandais du Nord puis, en perfectionnant leurs expériences
créèrent le Parisien ou Frisé Parisien.

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Les éleveurs espagnols procédèrent eux aussi à des sélections.
Ils croisèrent l'élégant Hollandais du Nord avec le merveilleux Gantois belge et obtinrent un
oiseau aux épaules arquées, au cou large et qui était très élégant malgré son plumage et ses
formes asymétriques .

Ce canari fut immédiatement acheté par les éleveurs français qui virent tout de suite la possibilité
de l'améliorer afin d'obtenir, par des sélections judicieuses, une nouvelle race bien supérieure
encore.
C'est ainsi que prit naissance le Hollandais du Sud dont on peut dire que c'est un oiseau
extraordinaire, tant par sa beauté que par son élégance et son port.

Des éleveurs européens s'y intéressèrent, mais c'est dans le Sus de l'Italie que cet intérêt se
transforma en enthousiasme.
Un demi-siècle plus tard, les modifications apportées à la branche originelle, par des croisements
opportuns donna une nouvelle race, précisément celle du GIBBER ITALICUS ou SEPTEM ITALICUS
elle descend donc du Hollandais du Sud, qui descend lui -même du Hollandais du Nord et du Gantois.

Le nom que les premiers éleveurs italiens avaient donné à cette race était le "Serin Bossu Gantois Frisé.

Certains amateurs non-initiés trouvent que le Gibber italicus n'est pas beau !!!
En fait, il s'agit d'un petit canari aux épaules arquées, ce qui, à première vue, lui donne un
aspect gracile.

Son bec est petit, son cou long et souple, dirigé horizontalement vers l'avant, est couronné d'une
petite tête en forme de noisette lisse.
Le jabot n'est pas suffisamment abondant pour recouvrir tout le sternum dont on voit la peau
et la structure osseuse.
Les épaules sont hautes et garnies d'une frisure symétrique et ordonnée, les pattes longues et
raides sont complétement dépourvues de plumes.
Les pennes, qui sont longues, adhèrent au corps et enfin, la queue fine et unie retombe droite
le long du perchoir.

La taille de cette race de canaris de posture se situe entre 15 et 17 cm.
La frisure des plumes n'est pas très marquée sur le dos, elle est à peine visible sur les épaules, la
poitrine et les flancs et elle est inexistante sur le cou et les pattes.

Lorsqu'il est au repos, le Gibber prend une forme qui ressemble à celle du chiffre 7 et, on ne peut
dire que, du point de vue esthétique, cela soit très beau.
Ce Frisé léger, mince, fuselé, nerveux et très agile, n'est pas dénué d'un certain charme pour les
connaisseurs qui voient en lui une ressemblance avec un petit rapace.

Afin de clarifier la question de la "gibbosité" de ce canari, il faut dire que l'on ne peut pas parler
d'une véritable bosse mais simplement d'une conformation du squelette, un peu particulière.

Le Gibber italicus est sensible, nerveux et intelligent, et ses amateurs disent qu'on ne peut le
comparer à aucune autre race.
S'il est vrai qu'il ne plait pas à tout le monde, celui qui l'apprécie le trouve supérieur à beaucoup
d'autres races.